Le coureur kenyan, contrôlé positif à l'EPO, a vu ses accusations d'irrégularités lors du contrôle rejetées par l'Unité d'Intégrité dans l'Athlétisme.
Accusé de dopage, le spécialiste du demi-fond, Asbel Kiprop, vient de voir sa défense mise à mal par l'AIU, l'Unité d'Intégrité dans l'Athlétisme, organe indépendant chargé - entre autre - des questions de dopage dans ce sport.
En effet, contrôlé le 27 novembre 2017, Kiprop s'est vu notifier le résultat positif de ses analyses en février dernier et s'en sont suivi des poursuites, par le Tribunal Disciplinaire Indépendant de l'IAAF, pour violation des règles anti-dopage, au mois de mars.
L'athlète a vivement réagi, évoquant des irrégularités lors de son contrôle.
Des accusations cependant rejetées par l'AIU, confirmant que l'athlète avait bien été mis au courant par avance de celui-ci et que; quoiqu'il en soit, cette information "ne peut pas avoir provoqué la présence d'EPO dans l'échantillon de M. Kiprop".
L'instance a également affirmé qu'il n'y a eu aucune falsification ou mélange de l'échantillon d'Asbel Kiprop.
Le triple champion du monde et champion olympique vient donc s'ajouter à la longue liste des athlètes kenyans déclarés positifs, pour usage de substances interdites, ces cinq dernières années. Plus de quarante d'entre eux se sont fait épingler lors de contrôles.
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