Soumahoro Mamadou, vice-président de la Commission
électorale indépendante (CEI) à la Fédération ivoirienne de football (Fif)
était face à la presse hier mercredi 12 juin 2020 pour dire sa part de vérité
relativement à la validation des dossiers de candidature pour la présidence de
l’instance fédérale.
S’exprimant au nom du président de la CEI René Djedjemel
Diby, le président de la conférence des présidents de fédération, a fait savoir
qu’à l’issu des délibérations le 6 août dernier, aucune décision n’a été prise,
contrairement à aux dires de Jean Baptiste Sam Etiassé, secrétaire général de
la CEI.
« Il n’y a pas eu de décision prise (le jeudi 6 août 2020 : ndlr). Je
ne dis pas qu’ils mentent. J’étais dans la salle. J’ai assisté à toutes les
réunions. Puisque moi, je ne peux pas me déplacer, je reste dans la salle, je
ne me lève pas pour faire pipi. Donc tout se fait devant moi. Il n’y a pas eu
de décision prise le jeudi», a-t-il insisté.
Cependant, selon Soumahoro Mamadou, les dossiers de
candidatures de Sory Diabaté, Yacine Idriss Diallo et Didier Drogba ont été
jugés recevables.
« Quand nous avons dit la recevabilité, nous avons retenu ce jour-là
trois candidatures. Nous avons discuté jusqu’à la fin et ils ont été déclarés
éligibles. Voilà ce que je peux dire», a-t-il confié.
En ce qui concerne le blocage constaté, le vice-président de
la CEI a fait comprendre qu’il est imputable à Sam Etiassé.
« Les 7 membres titulaires de la commission, nous avons donné
l’autorisation au président (René Diby : ndlr). On a dit, président, tu peux
signer. C’est ainsi que le ministre Diby a signé et il a remis au Dex (Sam
Etiassé, ndlr). Il dit non, non, non, il y a entorse donc il ne signe pas le
document. On dit que nous, on a fini notre travail. Vous avez deux jours pour
notifier aux candidats. Celui qui n’est pas d’accord, il va au recours. Si au
recours il n’est pas d’accord, il va au TAS. Il a dit qu’il ne signait pas
parce que les décisions qui ont été prises ont fait entorse aux textes. C’est
un juriste. Je ne vais pas contre sa position. Voilà ce qui s’est passé »,
a-t-il révélé.
Pour ce qui est de la prétendue dissolution de la Comission
électorale, il s’est voulu clair : « C’est une Ag qui peut nous enlever, mais
pas quelqu’un d’autre ».
1 Commentaires
Anonyme
En Août, 2020 (07:47 AM)Participer à la Discussion
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