Le sélectionneur national, en dépit du report des différentes échéances travaille à bâtir une équipe plus forte, à la reprise.
Nommé à la tête de la sélection nationale de Côte d’Ivoire le 4 février dernier, Patrice Beaumelle doit encore attendre quelques mois pour faire son baptême du feu. Autrefois dans l’ombre d’Hervé Renard qui l’a fait venir en Afrique, Beaumelle a l’occasion de se mettre en première ligne, sur le banc de touche des Éléphants, pour affronter directement les projecteurs.
Un moment excitant dans la carrière d’un entraîneur.
Sauf que les tergiversations de la Confédération africaine de football (Caf) et la crise sanitaire mondiale liée au coronavirus retarde l’échéance. « Je suis déçu parce qu’on a envie de jouer. Mais quand on voit que l’Euro 2020 et les JO ont été reportés, on se dit que c’est une décision sage des dirigeants de la Caf. D’un point de vue sanitaire, c’est une bonne chose. Il faut laisser le monde se soigner pour éradiquer cette pandémie », confiait-il à Radio Côte d’Ivoire.
Sélectionneur éphémère des Chipolopolo de la Zambie et des Lions olympiques de l’Atlas du Maroc, Beaumelle compte surtout mettre à profit ce report de la compétition pour bâtir un groupe plus fort que jamais. « On va s’adapter à ce report et je trouve que c’est positif pour nous. Je suis quelqu’un d’optimiste. Cela me donne le temps de travailler », a-t-il expliqué.
Patrice Beaumelle n’est surtout pas payé à ne rien faire. En effet, malgré la pandémie de coronavirus, il travaille de concert avec son staff à Abidjan et ceux restés en Europe. « J’essaie de suivre le maximum de joueurs et de travailler au quotidien avec eux, même s’il n’y a pas de regroupement. Je fais un travail de fond en y mettant le cœur... Mon objectif est d’avoir de bons résultats avec cette équipe. C’est pourquoi ma sélection se fera sans état d’âme », précise le technicien français. Qui dit être en contact « régulièrement avec les joueurs pour connaître leur quotidien.»
Avant de souligner : «Je suis également leurs performances en club pour ceux qui ont repris. Si certains jouent dans les championnats africains et n’ont pas de programme, on leur propose des programmes. C’est un travail normal».
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