Emprisonné depuis le mois de janvier, Daniel Alves passera bien devant le juge.
C’est la décision prise, ce mardi, par le tribunal de Barcelone, qui a clos l’enquête, ouverte il y a presque un an, après qu’une jeune femme de 23 ans a accusé l’ancien latéral droit du Barça d’agression sexuelle.
Le Brésilien est suspecté d’avoir violé la victime dans les toilettes d’une discothèque catalane le 30 décembre 2022.
Dans une ordonnance de renvoi notifiée ce mardi, le tribunal de Barcelone donne cinq jours à l’accusation et à la défense pour débattre si le joueur passé par le PSG doit être acquitté ou condamné et, dans ce cas, quelles sanctions devraient être appliquées.
Selon La Vanguardia, « le parquet exigera contre le footballeur une peine de prison pouvant aller jusqu’à huit ans de prison. En revanche, la défense demandera l’acquittement, arguant que les relations étaient consensuelles. » Une fois que cette procédure sera terminée, une date sera fixée pour la tenue du procès.
Les conseils du Brésilien ont indiqué que « le droit à la présomption d’innocence ainsi que le caractère confidentiel de la procédure avaient été violés » et estiment que l’ensemble de l’enquête doit être annulé.
Toujours selon le quotidien espagnol, le tribunal reconnaît que les procédures qui touchent les personnalités publiques ont « un impact médiatique incontestable », mais que ces « atteintes à la présomption d’innocence n’ont aucune conséquence dans le processus ».
Au cours de l’enquête, Daniel Alves a proposé trois versions différentes, rapporte Marca : il a d’abord affirmé qu’il ne connaissait pas la victime, il a ensuite admis avoir rencontré la jeune femme dans les toilettes de la boîte de nuit sans que rien ne se passe entre eux et, enfin, il a soutenu que la jeune fille lui avait fait une fellation, de manière consensuelle.
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