L’UEFA a annoncé dimanche l’ouverture d’une enquête disciplinaire sur une banderole homophobe déployée à Budapest pendant Hongrie-Portugal (0-3) mardi, puis des cris de singe entendus samedi dans la tribune des ultras hongrois lors du match Hongrie-France (1-1).
L’instance européenne a nommé « un inspecteur éthique et disciplinaire » pour enquêter sur « de potentiels incidents discriminatoires dans la Puskas Arena de Budapest » lors de ces deux rencontres de la phase de poules de l’Euro, indique-t-elle dans un communiqué.
Contacté par l’AFP, un porte-parole de l’UEFA a confirmé que les investigations concernant Hongrie-Portugal portaient sur une banderole homophobe dénoncée par le réseau anti-discrimination FARE, et signalée mercredi par le site The Athletic .
Concernant Hongrie-France samedi, il s’agit de cris de singe perceptibles par des personnes à proximité, mais pas par la grande majorité du stade, selon des témoins interrogés par l’AFP. Ils fusaient depuis le bas des tribunes des ultras hongrois, noyés dans le grondement des 56 000 supporters de la seule enceinte pleine de l’Euro.
Ces incidents surviennent alors que l’UEFA envisage de déplacer à Budapest les demi-finales et la finale prévues à Londres, si le gouvernement britannique n’accorde aucune exemption de quarantaine, selon des sources concordantes.
La Hongrie a adopté mardi un texte interdisant la « promotion » de l’homosexualité auprès des mineurs, suscitant l’inquiétude des défenseurs des droits, alors que le gouvernement souverainiste de Viktor Orban multiplie les restrictions visant la communauté LGBT.
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