L’entraîneur catalan a posé le décor avant le quart de finale retour de Ligue des champions, mardi soir, entre le FC Barcelone et le Paris Saint-Germain
Comme le veut la règle avant un match de Ligue des champions, c’est l’hôte de la rencontre qui prend la parole en premier en conférence de presse.
Cette fois-ci, donc, Xavi n’a pas eu à répondre à une éventuelle petite pique de son ancien coach Luis Enrique qui, à l’aller, s’était amusé à revendiquer le monopole de l’ADN du Barça. A la veille du match retour face aux Parisiens, l’entraîneur catalan a posé le décor en n’hésitant pas à parler de « guerre footballistique », après la victoire des siens (3-2) au Parc des Princes la semaine dernière.
S’il n’est pas à l’abri d’une nouvelle « Luis Enriquade » tactique, mardi soir, au stade de Montjuic, Xavi est en revanche convaincu que son compatriote ne le surprendra pas sur un point : la volonté du PSG de montrer un visage offensif pour remonter son but de retard face aux Blaugranas. « Je n’ai jamais vu une équipe de Luis Enrique ne pas jouer de manière offensive, a-t-il déclaré. Demain, ça sera encore plus le cas avec un but à remonter. »
« Nous jouons à la maison. Je visualise une partie très semblable à celle du match aller. Avec des équipes très hautes. Il faudra montrer beaucoup de personnalité pour se qualifier, avec deux des meilleures équipes du monde », a-t-il poursuivi.
Malgré l’enjeu, en revanche, pas question pour autant de se laisser bouffer par la pression. Du moins pas officiellement. « Je suis bien, pour être honnête, a assuré l’ancien métronome du grand Barça. Je suis très motivé et heureux d’être là. Nous sommes en quarts de finale, on peut se qualifier pour la demi-finale. C’est une très grande opportunité. Je suis euphorique. »
Le stade Olympique ne convainc pas les Socios
Euphorique, l’ambiance risque de l’être un peu moins du côté du stade de Montjuic et ses 50.000 places, qui accueille les coéquipiers de Jules Koundé depuis le début de la saison pour cause de lifting XXL du futur Camp Nou. Cette saison, avec des affluences parfois très en deçà des espérances (34.000 par exemple lors du choc contre l’Atlético de Madrid en décembre dernier), la maison temporaire du Barça n’est pas propice à des ambiances de dingue.
Un constat que Xavi a bien tenté de nuancer, sans forcément nous convaincre. « L’ambiance que nous avons au Camp Nou est exceptionnelle. Mais le Paris Saint-Germain risque tout de même de souffrir de l’ambiance. Ce n’est pas pareil, mais les supporteurs se font sentir malgré tout », a-t-il soutenu.
Avec ses 3.000 supporteurs attendus mardi soir en parcage visiteur, dont 1.500 ultras, le PSG ne devrait pas tant souffrir que cela. Car s’il y a bien une chose que les Parisiens remportent à l’extérieur, c’est la bataille des tribunes, comme nous l’avons souvent constaté ces dernières années, aussi bien à Liverpool qu’à Dormund, pourtant réputés pour leurs ambiances légendaires.
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