Le football ivoirien va mal, il faut le sauver. Ces deux phrases résument bien l’essentiel de la sortie de l’ex-international ivoirien, Kalou Bonaventure, ce mercredi, lors d’une conférence de presse tenue au siège de sa structure d’événements sportifs.
Habituellement très éffacé de certains couacs au sein de la famille football en Côte d’Ivoire, l’ex-sociétaire de l’Asec d’Abidjan a décidé de prendre son baton de pèlerin afin de prêcher la renaissance du sport qui lui a apporté tant de choses.
"Le football ivoirien va très mal et il faut un véritable plan Marshall avec tous les acteurs du foot pour le redynamiser.
D’une 16e place mondiale qu’on occupait dans le temps, aujourd’hui l’équipe nationale se retrouve à la 161e place" déplore-t-il face à la presse.
Pour lui, les différents échecs des éléphants, dont le dernier en date, la non-qualification pour le mondial 2018 en Russie est l’arbre qui cache la forêt.
Il indexe les principaux dirigeants du football dont le patron de la Fédération ivoirienne de Football (FIF), Sidy Diallo : " Ce n’est pas un président rassembleur. Il ne tent pas la main à ses adversiares. On ne peut pas diriger le foot en étant vindicatif et en ayant des problèmes avec tout le monde. Le football est un sport de cohésion. Nous n’avons donc pas besoin à la tête de la fédération de quelqu’un qui a une mauvaise vision pour le football ivoirien" a-t-il lancé.
Poursuivant, il souligne que le fait d’avoir remporté la CAN 2015 enrichit certes son bilan mais n’est pas de son seul fait."Il a bénéficié du travail de ses prédécesseurs" souligne-t-il.
Loin de lui l’idée d’attaquer l’homme, car selon ses dires, ce n’est en aucun cas un problème de presonne. Une démission ne sera également pas facile à obtenir, pense-t-il.
"M. Sidy passera et le football ivoirien restera. Il faut donc trouver des voies et moyens pour soigner les plaies". Pour cela, Kalou se propose de rencontrer certains membres du foot ivoirien dans les jours à venir pour chercher des solutions à travers une confrontation d’idées afin de mettre fin à cette agonie sans nom.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article