Dix mois après son éviction de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Sory Diabaté est réapparu lundi sur les antennes de la Nouvelle chaîne de télévision ivoirienne (Nci).
Le dirigeant sportif, toujours aussi passionné, est revenu sur les élections du 23 avril 2022 qu’il a perdues face Yacine Idriss Diallo, à Yamoussoukro. « J’avais un projet, mais nous n'avons pas gagné. C'est le choix des hommes. Il y a 76 clubs qui étaient aux élections. Et sur les 76 clubs, moi j'en ai eu 40. Mais nous n'avons pas gagné. Quand on finit le décompte au niveau des voix, nous sommes à 60-60 alors que moi je n'ai que 3 clubs de première division qui ont chacun 3 voix. Après, il y a ce qu'on appelle les Groupements d'intérêts, il y en a 5. J'ai eu 1 seul sur 5 et je perds les élections. Je ne pense pas que nous avions été véritablement rejetés », estime le candidat qui s’était présenté aux clubs avec le projet "Pour la grandeur du football ivoirien".
Un Sory Diabaté que l’on soupçonne d’être derrière la création de l'Association des clubs de football de Côte d’Ivoire (Acfci) dirigée par Issouf Bamba, président de l’Espoir de Koumassi, de vouloir manœuvrer en vue des prochaines élections, a eu une réaction très sage. « Non. Il faut éviter de lier la vie de tout le monde aux élections. Les élections, c'est fini, on peut servir dans le football sans être à la fédération », a-t-il regretté.
Mais avant, l’ancien Numéro 2 du football ivoirien a dressé un bilan succinct de leur passage à la tête de la faîtière, entre 2011 et 2022. « Nous sommes passés d'une centaine de clubs à 450 clubs de football. Nous avons créé des infrastructures d'entraînement avec le terrain synthétique au Centre technique national (Ctn), à Bingerville. Mais également nous avons créé des infrastructures, avec deux terrains synthétiques à Abobo et à Yopougon pour pouvoir jouer des compétitions du football amateur. Nous avons augmenté les subventions. En quelques années, nous avons pratiquement donné près de 7 milliards de FCfa aux clubs. En 2012, nous avons signé déjà avec la première chaîne de télévision nationale. C'était la première fois qu'on a commencé à retransmettre en direct une saison complète du championnat de Côte d'Ivoire », a indiqué l’ancien patron de la Ligue professionnelle de football (Lpf).
Sory réfute les assertions tendant à faire croire que leur gestion était entachée par des crises avec la Fifa. « Nous n'avons jamais été sanctionnés par la Fifa. Je mets quiconque au défi de nous donner une décision de la Fifa qui sanctionne la gestion du football ivoirien. Nous avons connu deux périodes de suspension de financement. D’abord, l'on nous dit qu'il y a un auditeur qui vient auditer vos comptes, les comptes Fifa. Cet auditeur arrive et veut auditer les comptes de votre gestion privée. Nous lui avons dit non ! Dans toutes les missions d'audit, il y a une lettre de mission. Et la lettre de mission dit venez auditer les “Fonds Forward“. Nous lui avons dit que nous n'avons pas reçu les "Fonds Forward". Si nous n'avons pas reçu les fonds, qu'est-ce que vous allez auditer ? Le deuxième problème, c’est celui qui est arrivé avec la mise en place du Comité de normalisation (...) », relate-t-il.
Bref, Sory Diabaté qui estime avoir tout donné au sport-roi, n’a pas souhaité commenter le début de mandat de « son frère. Yacine Idriss Diallo ». « Je ne pense pas que cela soit sain que je me prononce sur le football ivoirien, sur la gestion du président. Je souhaite seulement que tout marche bien pour le frère Idriss Diallo qui est à la tête de la fédération », a-t-il dit.
Pour lui, tout comme pour bien d’Ivoiriens, la Côte d'Ivoire qui accueille dans moins d'un an la Coupe d’Afrique des nations de football (Can 2023), a besoin de toutes les forces vives pour gagner ce pari cher au Président de la République. Même s’il a été contraint de quitter son poste de vice-président du comité d’organisation, Sory reste de tout cœur avec l’équipe du président François Albert Amichia.
Le dirigeant sportif, toujours aussi passionné, est revenu sur les élections du 23 avril 2022 qu’il a perdues face Yacine Idriss Diallo, à Yamoussoukro. « J’avais un projet, mais nous n'avons pas gagné. C'est le choix des hommes. Il y a 76 clubs qui étaient aux élections. Et sur les 76 clubs, moi j'en ai eu 40. Mais nous n'avons pas gagné. Quand on finit le décompte au niveau des voix, nous sommes à 60-60 alors que moi je n'ai que 3 clubs de première division qui ont chacun 3 voix. Après, il y a ce qu'on appelle les Groupements d'intérêts, il y en a 5. J'ai eu 1 seul sur 5 et je perds les élections. Je ne pense pas que nous avions été véritablement rejetés », estime le candidat qui s’était présenté aux clubs avec le projet "Pour la grandeur du football ivoirien".
Un Sory Diabaté que l’on soupçonne d’être derrière la création de l'Association des clubs de football de Côte d’Ivoire (Acfci) dirigée par Issouf Bamba, président de l’Espoir de Koumassi, de vouloir manœuvrer en vue des prochaines élections, a eu une réaction très sage. « Non. Il faut éviter de lier la vie de tout le monde aux élections. Les élections, c'est fini, on peut servir dans le football sans être à la fédération », a-t-il regretté.
Mais avant, l’ancien Numéro 2 du football ivoirien a dressé un bilan succinct de leur passage à la tête de la faîtière, entre 2011 et 2022. « Nous sommes passés d'une centaine de clubs à 450 clubs de football. Nous avons créé des infrastructures d'entraînement avec le terrain synthétique au Centre technique national (Ctn), à Bingerville. Mais également nous avons créé des infrastructures, avec deux terrains synthétiques à Abobo et à Yopougon pour pouvoir jouer des compétitions du football amateur. Nous avons augmenté les subventions. En quelques années, nous avons pratiquement donné près de 7 milliards de FCfa aux clubs. En 2012, nous avons signé déjà avec la première chaîne de télévision nationale. C'était la première fois qu'on a commencé à retransmettre en direct une saison complète du championnat de Côte d'Ivoire », a indiqué l’ancien patron de la Ligue professionnelle de football (Lpf).
Sory réfute les assertions tendant à faire croire que leur gestion était entachée par des crises avec la Fifa. « Nous n'avons jamais été sanctionnés par la Fifa. Je mets quiconque au défi de nous donner une décision de la Fifa qui sanctionne la gestion du football ivoirien. Nous avons connu deux périodes de suspension de financement. D’abord, l'on nous dit qu'il y a un auditeur qui vient auditer vos comptes, les comptes Fifa. Cet auditeur arrive et veut auditer les comptes de votre gestion privée. Nous lui avons dit non ! Dans toutes les missions d'audit, il y a une lettre de mission. Et la lettre de mission dit venez auditer les “Fonds Forward“. Nous lui avons dit que nous n'avons pas reçu les "Fonds Forward". Si nous n'avons pas reçu les fonds, qu'est-ce que vous allez auditer ? Le deuxième problème, c’est celui qui est arrivé avec la mise en place du Comité de normalisation (...) », relate-t-il.
Bref, Sory Diabaté qui estime avoir tout donné au sport-roi, n’a pas souhaité commenter le début de mandat de « son frère. Yacine Idriss Diallo ». « Je ne pense pas que cela soit sain que je me prononce sur le football ivoirien, sur la gestion du président. Je souhaite seulement que tout marche bien pour le frère Idriss Diallo qui est à la tête de la fédération », a-t-il dit.
Pour lui, tout comme pour bien d’Ivoiriens, la Côte d'Ivoire qui accueille dans moins d'un an la Coupe d’Afrique des nations de football (Can 2023), a besoin de toutes les forces vives pour gagner ce pari cher au Président de la République. Même s’il a été contraint de quitter son poste de vice-président du comité d’organisation, Sory reste de tout cœur avec l’équipe du président François Albert Amichia.
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