Faire le pied de grue, files d’attente... Obtenir un ticket d’entrée au stade pour les huitièmes de finale de la Can, qui se jouent, du samedi 27 au mardi 30 janvier, ne semble pas du tout aisé pour les demandeurs.
Un groupe de jeunes attendait en vain, ce vendredi 26 janvier, en fin de matinée, devant les bureaux de la Poste de Yopougon Siporex, espérant avoir des tickets des oppositions Côte d’Ivoire - Sénégal, Guinée équatoriale - Guinée et Nigeria - Cameroun. « Nous sommes venus tôt le matin pour acheter nos tickets pour le match de la Côte d’Ivoire à Yamoussoukro. On nous a dit qu’il n’y en a pas d’abord. Donc on patiente », fait savoir Roland, le porte-parole du groupe.
Comme ces jeunes ivoiriens, d’autres de nationalités guinéenne et nigériane, patientent également dans la cour de la poste. Ils sont à la recherche de tickets pour assister aux matches de leurs pays au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé et au stade Félix Houphouët-Boigny du Plateau.
Autre lieu, même engouement et même excitation. Devant les bureaux de la Poste d’Adjamé 220 logements, des jeunes se bousculent. Ils sont guinéens en majorité. Ici, contrairement à Yopougon un peu plus tôt, les tickets du match Guinée - Guinée équatoriale semblent disponibles. Mais il faut faire le rang. Un policier essaie tant bien que mal de faire respecter l’ordre. Au moment où nous quittions les lieux une vingtaine de minutes plus tard, le premier ticket n’avait pas encore été servi.
Pour en savoir un peu plus sur l’évolution de la situation, notre équipe de reportage est repartie dans l’après-midi à Yopougon. Il était 15 heures 30. Les choses n’avaient pas bougé. Quid des tickets du match de la Côte d’Ivoire. « Ils ne sont pas vendus ici. Allez à Yamoussoukro ou sur Internet », a confié un vigile.
Une lueur d’espoir a pointé, peu après, lorsque ce dernier a appelé les demandeurs des tickets du match Guinée - Guinée équatoriale de reconstituer leur rang. « Ouf ! On dirait que les tickets sont enfin venus », soupire un d’entre eux. Un représentant du groupe est admis à l’intérieur des bureaux. « On a mis notre argent ensemble pour lui donner.
Si on a la chance, il va prendre plusieurs tickets pour nous », explique un jeune guinéen. Voulant en savoir davantage sur la situation globale de la vente des tickets à la Poste de Yopougon Siporex, nous avons exprimé, après avoir décliné notre identité, notre volonté de rencontrer un des responsables au vigile à la porte.
Ce dernier, après nous avoir dit de patienter est revenu au bout de quelques minutes nous informer que ses responsables ne sont pas en mesure de nous recevoir. « Ils disent qu’ils sont à leur pause, qu’ils sont en train de manger et qu’ils ne veulent pas vous recevoir », a-t-il lancé avant de nous fermer la porte au nez
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