L'OM tombe en silence face à Francfort

Dans un Vélodrome sans supporter, Marseille a bien commencé avant de s’effondrer et de concéder une vilaine défaite à domicile (1-2). Pas de public, pas de point : tristesse.

Un duel de vainqueurs européens dimanche soir, en clôture de la 6e journée de Ligue 1 ? Après Lyon, magnifique hier à City, au tour de Marseille d’entrer en piste pour défendre les couleurs françaises au niveau continental. Certes, ce n’est plus la Ligue des Champions mais sa petite sœur, plus l’Etihad Stadium mais un Vélodrome désespérément vide suite au huis-clos décidé par l’UEFA. En revanche, Lucas Ocampos est bien présent pour lancer très rapidement le match. Trois minutes de jeu, Thauvin centre en retrait, l’Argentin jaillit, Trapp est déjà battu (1-0, 3e). Sauf que tout ne sera pas si facile pour l’OM. Ça commence avec une blessure précoce de Rami, remplacé par Luiz Gustavo dans la charnière (7e). Ça se poursuit avec ce duel manqué par Germain face à l’ancien portier du PSG (29e). Puis avec ce même Trapp qui voit sa faute de main mourir près de son poteau gauche. Résultat, à la pause, l’OM ne mène que d’un petit but.

Et à ce niveau, ne pas faire le break est souvent fatal. On sent l’OM pas franchement serein, ni en première, ni en seconde période. À force de reculer, Marseille va finalement craquer : corner botté par Da Costa, Lucas Torro trop seul dans la surface transperce Pelé de la tête (1-1, 52e). Et ce n’est pas fini. Alors que Francfort joue à dix suite au second carton jaune récolté par Willems (59e), Nemanja Radonjic torpille sa propre équipe. Sa relance plein axe permet à l’ancien Messin Simon Falette de servir Luka Jovic qui, complètement seul en pleine surface, a le temps de contrôler et d’allumer Pelé en demi-volée (1-2, 89e). Les joueurs peuvent quitter un stade vide la tête basse. On en viendrait presque à regretter les sifflets.