Le défenseur brésilien, poussé dehors par le PSG comme son coach, est heureux de prouver qu’il n’est pas fini et de jouer une nouvelle finale de Ligue des champions
Et de deux. Neuf mois après celle perdue avec le PSG contre le Bayern Munich, Thiago Silva et Thomas Tuchel vont à nouveau disputer une finale de Ligue des champions, cette fois sous les couleurs de Chelsea, après leur victoire contre le Real Madrid mercredi soir. Une sacrée revanche pour les deux hommes, poussés dehors par les dirigeants parisiens. Le premier parce qu’il était trop vieux (36 ans), le second – sans ménagement – parce qu’il exprimait de manière un peu trop frontale son incompréhension par rapport à certaines situations.
Limogé à la veille de Noël, le coach allemand a repris en main Chelsea dès le 26 janvier et a redressé les Blues de manière spectaculaire, les faisant passer de la 10e à la 4e de Premier League et leur offrant leur première finale de C1 depuis 2012. Surtout, il leur a donné une vraie identité de jeu, ce qu’il n’avait réussi à faire avec le PSG. A Londres, il semble avoir trouvé des joueurs qui l’écoutent. « Ce n’est pas contre le PSG ou pour montrer quoi que ce soit, c’est un cadeau de travailler dans le foot chaque jour, d’avoir des gars qui poussent et qui ont confiance en moi, a-t-il réagi mercredi soir. La culture (locale), c’est toujours différent. Je veux parler seulement de Chelsea, j’ai trouvé ici un club très fort, totalement concentré sur la gagne, avec une mentalité très forte, beaucoup de soutien pour moi depuis le premier jour. »
« Ce n’est pas une revanche », mais un peu quand même
Mais en disant cela, il ne parle pas seulement de Chelsea, bien sûr. De son côté, Thiago Silva, capitaine du PSG de longues années, est heureux de prouver qu’il n’est pas fini. Et apprécie le moment avec son entraîneur, dont il est proche. « C’est spécial pour nous deux. Malheureusement, Paris n’a pas réussi à faire le boulot. C’était triste pour les joueurs, pour moi aussi, a déclaré le Brésilien. Ce n’est pas une revanche. Le PSG a fait son choix, de me laisser partir, de dégager Tuchel aussi. C’est difficile à expliquer, pour moi c’était triste, mais le plus important c’est qu’on soit contents ici avec Chelsea. »
Pas une revanche, donc, mais un peu quand même d’après ce que l’on comprend. Le sentiment est légitime. Désormais, à eux d’assouvir leur « rêve » de gagner cette C1, après l’échec du mois d’août dernier. Ce sera face à Manchester City, le 29 mai à Istanbul.
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