Bernard Tapie a félicité ce jeudi l’équipe de France pour sa victoire lors de la Coupe du monde 2018. Dans un entretien accordé au Figaro, l’ancien président de l’OM est fier de ces Bleus et de l’engouement qu’ils ont suscité dans une liesse collective plus importante qu’en 1998.
Victorieux de la Coupe du monde dimanche soir contre la Croatie (4-2), les joueurs tricolores ont depuis effectué leur retour en France. Après les festivités à Paris, certains Bleus ont retrouvé leur région ou ville natale. Hugo Lloris a profité de quelques jours libres pour se rendre à Nice, Djibril Sidibé à Troyes. Benjamin Pavard a, lui, partagé sa joie avec sa commune de Jeumont.
Place à la jeunesse de France
Ce jeudi, Bernard Tapie n’a pas boudé son plaisir d’assister à de telles effusions de joie. Dans une interview accordée au Figaro, l’ancien dirigeant de l’Olympique de Marseille a comparé l’après Mondial 1998 à celui vécu cette semaine en France. "Je me souviens qu'en 1998 on ne voyait pas tous ces enfants, a lancé l’homme d’affaires. Ces gosses de 2018 sont plus mûrs, plus ouverts grâce à internet et aux réseaux sociaux. On a une formidable génération qui arrive. Et cette victoire est une très bonne séquence pour la France."
Les Bleus 2018 plus marquants que ceux de 98
Le bonheur général qui s’est emparé de la France depuis la victoire des Bleus a pris une ampleur incroyable. Selon Bernard Tapie, l’engouement autour de l’équipe de France version 2018 pourrait se révéler bien plus bénéfique pour lui. "Le bonheur des Bleus est un bonheur collectif qui se reflète dans ce qui se passe dans le pays. Une joie authentique que tout le monde ressent ainsi, les intellectuels aussi bien que les gens moins cultivés, a analysé l’ancien président du club phocéen. Je sens ça de partout. Les Français s'identifient mieux à cette équipe qu'à celle de 1998 parce que les individus ont changé."
Mbappé comme un symbole
Et pour appuyer son propos, Bernard Tapie prend l’exemple de Kylian Mbappé. Véritable révélation de la compétition et élu meilleur jeune par la Fifa, le buteur tricolore l’a particulièrement impressionné. Son talent s’est révélé aux yeux de la planète mais aussi sa maturité. "Il est mature, il est simple, il raisonne bien. En outre, il est conscient de sa valeur mais n'en fait pas des tonnes, a poursuivi l’ex-patron de l’OM. Enfin, ce n'est pas lui qui a fait gagner l'équipe: il a joué son rôle au même titre que les autres."
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