Le PSG a encaissé deux buts de la tête sur des coups de pied arrêtés défensifs, mardi soir, malgré son large succès. Un axe de progression pour le staff et les joueurs pour les échéances futures.
C'est le bémol de la soirée. Un petit au regard de la démonstration affichée face au Maccabi Haïfa (7-2) mais que Christophe Galtier ne manquera pas de relever, à l'heure de l'analyse de la rencontre avec son staff. L'exigeant entraîneur parisien sait que la réussite future de son équipe se nichera dans les moindres détails.
Il a assurément dû regretter les deux buts encaissés par son équipe. Avec celui contre la Juventus Turin (2-1) de McKennie le 6 septembre dernier, c'est le troisième de la tête sur un coup de pied arrêté défensif : deux corners et un coup franc. Si l'on comptabilise également le penalty de Joao Mario, le 11 octobre lors de la réception du Benfica (1-1), Paris a concédé quatre de ses six buts européens sur ce type de phase de jeu.
Mardi, le premier intervient à la 38e à la suite d'un coup franc tiré côté gauche par Omer Atzili le long de la ligne de touche. Le ballon arrive au coeur de la défense parisienne, les défenseurs sont passifs et Gianluigi Donnarumma se rate.
Le grand défenseur sénégalais Abdoulaye Seck, est tout à son aise pour réduire le score à 3-1. C'est encore lui, cinq minutes après la pause, qui profite d'un ballon mal dégagé par Vitinha puis d'un duel aérien perdu par Marquinhos, pour placer une tête lobée dans le petit filet parisien.
Cette carence défensive n'est pas neutre à l'heure où parfois certains matchs se jouent sur ce genre d'actions.
Elles sont souvent une solution pour les équipes en mal d'inspiration dans le jeu et permettent aussi de se remettre dans le coup à moindres frais. Pourtant le PSG possède dans ses rangs des bons joueurs de tête à défaut d'avoir des grands gabarits.
Sergio Ramos a toujours été un joueur dominant dans les airs. Idem pour Marquinhos, doté d'un bon timing.
Paris peut aussi désormais compter sur Fabian Ruiz. Kimpembe n'a disputé que la fin de rencontre mardi en suppléant son capitaine brésilien mais c'est un secteur où il est d'habitude plutôt intéressant.
Ce souci sur les phases arrêtées défensives se double d'un manque de réussite sur les offensives. Si les Parisiens parviennent à marquer sur des coups francs par Messi ou Neymar, ils n'y arrivent pas de la tête.
Cela constitue incontestablement, dans les deux surfaces, un axe de progression pour l'équipe de Galtier, d'autant plus quand on dispose dans son effectif de deux des meilleurs tireurs de la planète avec Messi et Neymar.
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