Quelques semaines après son éviction du poste de sélectionneur de l’équipe du Mali, Eric Chelle a rompu son silence. Le technicien franco-malien n’a guère apprécié la manière dont les dirigeants ont agi.
Le 16 juin dernier, la Fédération malienne de football (Femafoot) a annoncé le licenciement d’Eric Chelle après deux années de collaboration. Ce mercredi, après plusieurs jours de silence, l’ancien défenseur central éphémère des Aigles (5 sélections) a finalement réagi via un communiqué.
« En mai 2022, j’ai été nommé sélectionneur de l’équipe nationale et j’ai donné le meilleur de moi-même pour honorer cette mission. Jusqu’à mon renvoi, j’ai fait de mon mieux malgré un contexte difficile. J’ai pris énormément de plaisir à travailler pour la mère patrie. C’est pourquoi j’ai choisi de garder le silence sur les défis rencontrés, par respect pour l’éthique, l’honneur et la dignité », a déclaré le technicien de 46 ans avec fair-play.
Chelle prépare une riposte
L’ancien Lensois a été particulièrement blessé d’apprendre son éviction via les réseaux sociaux.
« Je tiens à remercier le public sportif malien, les joueurs de toutes les équipes nationales du Mali, et les autorités du pays pour leur soutien inconditionnel durant cette belle aventure. Bien que la manière dont j’ai appris mon renvoi sur les réseaux sociaux par un communiqué de presse ait été surprenante, je reste fier du travail accompli et de l’opportunité qui m’a été offerte », a-t-il déploré, critiquant implicitement la Fémafoot.
Il a ensuite adressé un message à la Fédération. Soucieux de demeurer professionnel, Chelle a fait part de son intention de riposter.
« En tant qu’entraîneur de football professionnel, je dois réagir en professionnel. C’est pourquoi je me vois contraint de faire valoir mes droits par des voies légales« , a-t-il averti.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article