Waldemar Kita, président du FC Nantes, assure qu’il ne souhaite pas toucher l’argent du transfert d’Emiliano Sala, décédé après le crash de son avion le 21 janvier dernier.
Quatre mois après le décès d’Emiliano Sala dans le crash de son avion, le 21 janvier, son transfert à Cardiff City fait toujours parler. Dans une enquête qui lui est consacrée, L’Equipe a dévoilé un enregistrement du joueur à destination de ses proches dans lequel il confiait sa réticence à rejoindre Cardiff City lors du mercato hivernal.
Dans ce document, l’attaquant argentin tenait des mots très durs contre Waldemar Kita, son président, qui aurait forcé cette transaction, selon lui. Sala avait finalement accepté de s’engager avec les Bluebirds, convaincu par l’accueil reçu et l’importance que le club gallois lui donnait.
Waldemar Kita, président nantais, a répondu à ces accusations en assurant qu’il ne souhaitait pas personnellement toucher l’argent du transfert mais que le montant doit lui permettre de régler les sommes dues dans ce dossier hors du commun.
"Gagner de l’argent sur quelqu’un qui est décédé, cela ne m’intéresse pas"
"Il était monté (contre moi, ndlr) par des gens qui lui ont dit ‘il veut absolument te vendre, il veut gagner de l’argent sur toi’, confie l’homme d’affaires franco-polonais. La preuve, je ne veux pas de cet argent et peut-être que je le ne le toucherai jamais. Mais n’oubliez pas qu’il y a un club, Bordeaux, qui doit toucher la moitié du transfert et qui suit l’affaire. On doit le rémunérer, ainsi que les agents. Si je voulais vraiment gagner de l’argent, ce n’est pas comme cela que je procéderais car à la fin, il ne reste pas grand-chose. Gagner de l’argent sur quelqu’un qui est décédé, cela ne m’intéresse pas."
Les deux clubs, Nantes et Cardiff, sont toujours en conflit sur la question du règlement de la transaction.
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