Contre toute attente, la Confédération Africaine de Football (CAF) a officialisé mercredi, le report de la CAN Maroc 2025. Ceci à cause du calendrier FIFA absolument surchargé à la fin de la saison 2024/2025 avec notamment la nouvelle formule de la Coupe du monde des Clubs.
La prochaine CAN aura finalement lieu en 2026 et non en 2025 comme prévu initialement. Cette décision inattendue a été annoncée par le secrétaire général de la Confédération africaine (CAF), Veron Mosengo-Omba, ce mercredi. La CAF a justifié ce report par la modification du calendrier international induite par le nouveau format de la Coupe du monde des clubs, prévue du 15 juin au 13 juillet 2025 aux États-Unis et à laquelle plusieurs clubs du continent africain devraient participer.
En effet, avec de nombreux internationaux évoluant dans ces clubs européens, il aurait été compliqué pour eux de participer immédiatement à la CAN 2025 juste après la Coupe du monde des clubs. « Nous pourrions jouer la CAN après la Coupe du monde des clubs, mais est-ce que ce serait dans l’intérêt des joueurs, qui ont joué toute la saison, d’aller en Amérique pour revenir participer immédiatement à la CAN ensuite ? », explique Veron Mosengo-Omba. Ainsi, en repoussant la CAN à 2026, la CAF a choisi de préserver la santé et la forme physique des joueurs africains.
Un calendrier chargé pour les sélections africaines
Avec ce report, les équipes africaines vont devoir faire face à un calendrier particulièrement dense dans les mois à venir. En effet, la Coupe du monde 2026, qui aura lieu aux États-Unis, au Canada et au Mexique, se tiendra juste après la CAN 2026. Les sélections africaines devront donc enchaîner deux compétitions majeures, espacées de seulement quelques mois.
Cela risque d’être très éprouvant physiquement et mentalement pour les joueurs, qui devront être au top de leur forme pour ces deux événements. Les staffs techniques auront la lourde tâche de gérer au mieux la préparation et la récupération de leurs troupes. Cette décision de la CAF pourrait cependant être bénéfique pour certaines équipes, comme la Côte d’Ivoire. En effet, les Éléphants, tenants du titre, auront plus de temps pour préparer leur défense de leur couronne. Ils pourront ainsi travailler davantage sur leurs automatismes et leur cohésion d’équipe, afin d’arriver en 2026 dans les meilleures conditions.
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