Le président du Comité local d’organisation a insisté sur la volonté de son équipe à offrir une belle Coupe d’Afrique.
La Côte d’Ivoire sera le théâtre de la 34e édition de la Can. Toute l’Afrique a été témoin de l’acte posé le 11 novembre 2022 à la salle rénovée de la patinoire de l’Hôtel Ivoire. La Confédération africaine de football (Caf) a mis fin au suspense en paraphant avec la Fédération ivoirienne de football (Fif) et le Comité local d’organisation de la compétition (Cocan 2023) le « Host Agreement » (Accord d’accueil), mais aussi en remettant la lettre de confirmation de l’organisation au Cocan 2023.
Si pour le Premier ministre Patrick Achi, c’est le début de la fête, en revanche, pour le président du Cocan 2023, François Albert Amichia, c’est le moment de retrousser davantage les manches pour parachever le travail entamé depuis juillet 2017 par Lambert Fêh Kessé.
« La Can 2023 est en effet une belle opportunité que Son Excellence le Président Alassane Ouattara veut offrir à notre jeunesse. Le programme volontaire qui sera lancé en janvier 2023 permettra à 6000 d’entre eux d’intégrer les divers compartiments de l’organisation », a indiqué le président François Albert Amichia.
Selon lui, cette 34e édition de la Can en terre ivoirienne, se veut une Can inclusive qui fédère toutes les forces vives de la nation. Une manifestation de la particularité ivoirienne, cette facilité déconcertante à accueillir et intégrer le visiteur, d’où son thème de « Can de l’hospitalité ».
En tout cas, le Cocan 2023 qu’il préside après le départ de Lambert Fêh Kessé, en juin 2021, s’est donné pour défi de mobiliser toutes les couches socio-professionnelles. Non sans oublier les actions déjà entreprises à l’endroit du monde estudiantin et des organisations de la société civile aussi bien à Abidjan que dans les villes hôtes, en vue de permettre à cette jeunesse ivoirienne très active de s’approprier l’événement.
L’ancien ministre des Sports et Loisirs, maire de la commune de Treichville, François Albert Amichia insiste beaucoup sur l’héritage à laisser après la compétition pour la Côte d’Ivoire. « Nous envisageons de laisser un héritage au pays. Pour ce faire, nous sommes en train de bâtir dans une démarche inclusive, un ensemble de biens matériels et immatériels, à laisser comme héritage à la Côte d’Ivoire et à sa population, pour aujourd’hui et pour demain », ne cesse de répéter le maire de Treichville.
Cet héritage, selon lui, concerne le capital humain, « c’est-à-dire, un vivier de jeunes ivoiriens dotés d’une expertise dans l’organisation d’évènements sportifs d’envergure internationale, la durabilité des infrastructures, le respect de l’environnement et la co-construction de la mémoire de la Can à travers l’érection de musée du football », a dévoilé François Amichia en présence du président de la Caf et de plusieurs membres de son comité exécutif.
Ils étaient plutôt très attentifs au volet portant sur la durabilité des infrastructures, au regard de ce qui s’est passé ailleurs, où de belles infrastructures bâties à coup de milliards de FCfa sont tombées en ruine aussitôt après la fête.
Le contenu de l’héritage tient tellement à cœur au président Amichia François et à toute son équipe qu’ils l’avaient inscrit en bonne place de la première rencontre avec le secteur privé le 21 octobre dernier, lors de l’organisation de la première édition du Cocan business-club, aux Deux-Plateaux.
Aux yeux du Comité d’organisation local, les infrastructures et les expertises générées par l’organisation de la Can 2023 apparaissent comme des acquis qu’il faut impérativement transmettre aux générations présentes et futures
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