Premier League : Ces grands entraîneurs qui ont échoué…Les raisons

Le championnat national de l’Angleterre qui épouse le nom de Premier League est sans aucun doute une des meilleures élites mondiales. Ce championnat anglais qui réunit clubs mythiques et huppés (Manchester United, Manchester City, Chelsea, Arsenal, Tottenham, Liverpool...), avec ses stades pleins et sa passion du jeu, attire également les meilleurs entraîneurs du monde. On peut citer entre autres, Felipe Scolari, José Mourihno, André Villas-Boas, Louis van Gaal, Pep Guardiola, Antonio Conte, etc.

Toutefois, l’aventure anglaise s’est avérée très salée pour la plupart d’entre eux. A commencer par Félipé Scolari.

Scolari, l’illusion du champion du monde

Auréolé de ses titres de champion du monde avec le Brésil en 2002 et vice-champion d’Europe en 2004, c’est en grand entraîneur que Felipe Scolari arrive à Chelsea en 2008. Mais le technicien brésilien fera moins d’une saison. Huit mois après sa nomination, payant les mauvais résultats du club en championnat d''Angleterre et la contestation croissante de ses méthodes par les supporteurs et les joueurs, il se verra limogé par le patron du club Roman Abramovitch. André Villas-Boas connaîtra le même sort

Villas-Boas, échec et mat à Londres

 Entraîneur le plus cher de l'histoire (recruté contre 15 M€ par Chelsea à Porto), Andre Villas-Boas n'a pas connu le succès escompté en Angleterre, que ce soit à Chelsea et à Tottenham. En l’espace de 3 ans (2011-20013), le technicien portugais est passé du statut d’entraîneur le plus désiré, et le plus cher de la planète (15 M€), à celui de bouc-émissaire de la Premier League. L’ancien adjoint de Mourinho, après des débuts étincelants avec Coimbra et Porto, a vu sa carrière chamboulée par ses deux passages à Chelsea et Tottenham. Deux expériences qui se sont terminées en queue de poisson. A la différence de Louis van Gaal qui est allé jusqu’au bout de deux saisons avec Manchester United.

Van Gaal, l’espoir déçu

Après une excellente coupe du monde 2014 où il a brillamment terminé à une troisième place avec la Hollande, Louis van Gaal atterri en messie sur le banc de touche de Manchester United. Pour son premier match de Premier League, son équipe perd à domicile face à Swansea (1-2). La semaine suivante, Manchester United fait match nul contre Sunderland (1-1). Mais, la désillusion arrive en coupe de la ligue où United perd 4-0 contre Milton Keynes Dons, équipe de troisième division au deuxième tour de la compétition. Van Gaal termine le championnat avec son équipe 4e. Pour sa deuxième saison l’entraîneur n'as pas perdu d'espoir et il a continué de progresser il a fait de son mieux pour arracher son premier titre anglais la FA CUP et il termine le championnat 5e. Il est néanmoins loin des objectifs qui lui ont été fixés. Le 23 mai 2016, Manchester United met fin à son contrat. « Je suis très déçu de n'avoir pas été capable d'atteindre les objectifs sur trois ans que nous nous étions fixés. Je crois que les fondations du club sont suffisamment en place pour lui permettre d'aller vers l'avant et d'obtenir encore plus de succès», reconnaît-il. La premier League brûle et Pep Guardiola en fait actuellement l’amère expérience.

Pep Guardiola, du rêve à la réalité

Habitué aux victoires écrasantes et aux trophées, Josep Guardiola a jusque-là explosé les statistiques avec le FC Barcelone et le Bayern de Munich. C’était donc un grand rêve pour les supporters des Cityzens de le voir sur le banc de touche de leur équipe. Mais depuis qu’il est là, le Catalan est confronté à la dure réalité du championnat anglais. Guardiola réalise en effet sa pire statistique depuis qu’il est entraîneur de haut niveau. De la première place en début de saison, il occupe actuellement la 4e position, à 6 longueurs du leader Chelsea. Fera-t-il aussi long feu ? L’avenir le dira.

La raison des échecs

La raison des échecs de ces entraîneurs est à rechercher dans les budgets des clubs de la Premier League. Quasiment tous les clubs ont de gros budgets qui leur permettent de recruter les meilleurs joueurs du monde, relativement d’égale valeur. Toutes les équipes se valent donc presque. Un match avec le dernier du classement n’est jamais gagné d’avance. En plus, en Angleterre, les équipes enchaînent plus de rencontres qu’ailleurs. Il faut donc avoir une profondeur de banc pour espérer soutenir le rythme et briller. « Je réalise à quel point la Premier League est difficile », a confessé Guardiola, après une victoire à l’arrachée de Manchester City aux dépends de Sunderland, l’actuelle lanterne rouge de l’élite anglaise.