Révélation de la saison au PSG, Warren Zaïre-Emery semble déjà indispensable dans le milieu francilien.
Mais cela n'a pas empêché Luis Enrique de le laisser sur banc au coup d'enoir du quart de finale aller de Ligue des champions perdu contre le Barça (2-3) ce mercredi au Parc des Princes. Après la rencontre, le technicien du club parisien a expliqué ce coup tactique.
"La seule personne qui peut voir les entraînements et qui revoit tous les matchs, c’est moi. C’est pour ça que je suis l’entraîneur. C’est pour ça que j’ai travaillé tant d’années", a assuré Luis Enrique lors de sa conférence de presse d'après-match. "J’ai pensé que les joueurs que j’ai choisis étaient les meilleurs, les mieux préparés et dans une meilleure période."
"J’accepte volontiers tout ce qu’implique une défaite"
Entré à la 61e minute à la place de Kang-In Lee, Warren Zaïre-Emery n'a pas particulièrement pesé sur la fin de match. Malheureusement pour lui, il a souffert de la comparaison avec Pedri, entré au même moment après plusieurs semaines d'absences.
Pire, le néo-international tricolore n'est pas exempt de tout reproche sur le troisème but catalan en lâchant le marquage sur Andreas Christensen. Mais cela n'a pas empêcher Luis Enrique de prendre ses responsabilité après la défaite du PSG.
"C’est évident que le résultat discrédite mes décisions mais j’accepte volontiers tout ce qu’implique une défaite", a encore lancé l'entraîneur de 53 ans en direction des journalistes. "Je l’accepte. Je suis un compétiteur, un grand professionnel. Je félicite le rival qui a fait un grand match et a gagné. Et je me prépare pour le prochain match."
Touché et remplacé lors de la demi-finale de Coupe de France contre Rennes (1-0), Warren Zaïre-Emery a ensuite été préservé en Ligue 1 contre Clermont (1-1). Même si Luis Enrique n'a pas voulu le dire et a avancé un choix de coaching, le milieu de 18 ans ne se trouvait peut-être tout simplement à 100% pour le sommet européen face au Barça. A voir si mardi prochain à Montjuïc, l'entraîneur du PSG choisira encore de se passer du phénomène au coup d'envoi du quart de finale.
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