Après la phase de groupe qui s’est achevée, mercredi 24 janvier, sans incidents majeurs, hors mis la problématique de manque de tickets qui a été résolue, la Côte d’Ivoire est sur la voie de réussir l’organisation de la 34è édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN).
Annoncée en grande pompe par les autorités ivoiriennes comme la meilleure des CAN jamais organisée dans l’histoire de la compétition, placée sous le sceau de l’hospitalité, le pays hôte peut pousser un ouf de soulagement après le déroulement de la phase de poules qui a enregistré 36 matchs au total.
Ce qui a suscité les grognes chez les amoureux du ballon rond, notamment la rétention des billets et autres couacs organisationnels, a été résolu. Une réunion de crise de tous les acteurs, présidée par le Premier ministre, Robert Beugré Mambé le lundi 15 janvier, a redonné le sourire aux supporters. Les stades sont désormais pleins à craquer et colorés.
Le match des Aigles du Mali et du Carthage de la Tunisie qui a enregistré 18130 spectateurs sur les 20 000 places que compte le stade Amadou Gon Coulibaly de Korhogo et le match de l’Angola contre la Mauritanie (36 318 spectateurs/40 000) au stade de la paix de Bouaké en sont les parfaites illustrations.
‘’Toutes les rencontres ou presque sont à suspens. Intensité, rythme, buts. La qualité des pelouses libère les joueurs. Le jeu est plaisant et difficile de prévoir le résultat d’un match. Les arbitres sont à la hauteur, soutenus par la VAR’’, en témoigne un observateur très averti du monde sportif.
La qualité de la pelouse des six stades, notamment d’Abidjan, de San-Pedro, de Yamoussoukro, de Bouaké et de Korhogo, reste admirative pour l’ensemble des 24 sélections. Celle du stade Alassane Ouattara d’Ebimpé à Abidjan qui a été sous-estimée, est désormais répondante au grand plaisir des athlètes.
Le volet sécuritaire, piloté par le Directeur général de la police nationale, Youssouf Kouyaté, au Comité d’Organisation de la CAN (COCAN), reste persuasif. Les forces de l’ordre sont à la manœuvre. Le maillage territorial est assuré. Elles sont visibles sur le terrain, aux abords des stades avec des dispositifs impressionnants.
Ce qui permet à Ange Aboa, journaliste sportif ivoirien d’exprimer sa satisfaction après avoir critiqué au début la gestion des flux de supporters et de la foule par les forces de l’ordre. ‘’Aujourd’hui, je peux confirmer et reconnaître que la commission sécurité a fait un excellent travail pour ce qui m’a été donné de constater à Ebimpé et à Yamoussoukro’’, a-t-il dit.
‘’Fluidité, courtoisie, élégance et professionnalisme, c’est ce qui m’a frappé et qui retient mon attention’’, a poursuivi M. Aboa dans un entretien avec Fernand Dédeh, également journaliste sportif ivoirien qui a fait ses beaux temps à la première chaîne de télévision de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public) au département du service sport.
Pour lui, en cette fin de la première étape de la compétition, la plus importante parce que la plus marquante, les forces de sécurité méritent respect, considération et reconnaissance pour le travail qui est abattu chaque jour, chaque nuit afin de rendre notre expérience CAN, agréable et inoubliable.
Au niveau communautaire, jusque-là, tout se passe bien. Les Fans zones ou les villages CAN ne désemplissent pas au profit des occupants qui se font de bonnes affaires.
‘’Nous vivons en parfaite symbiose. Nous qui avons effectué le déplacement, nous nous sentons mieux. C’est la fraternité avec les Ivoiriens et la joie du football ici’’, explique Estelle Tapsoba, supporter burkinabè, prenant du bon temps au village CAN de la RTI au Palais de la Culture de Treichville, dans le sud d’Abidjan.
Après la phase de poules, démarre ce samedi 27 janvier les huitièmes de finale avec les oppositions Angola-Namibie (17h) au stade de la paix de Bouaké et Nigéria-Cameroun (20 h) au stade Félix Houphouët Boigny à Abidjan.
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