C'est une histoire de jalousie qui a poussé au meurtre. Le 13 juillet dernier, Christopher Aurier était abattu dans une zone industrielle de Toulouse. C'est peu après 5 heures du matin que le frère de Serge Aurier, lui-même footballeur amateur, a été touché par balle à l'abdomen. S'il était encore en vie à l'arrivé des secours, il a rapidement été transporté au CHU, où il est mort des suites de ses blessures. Si le tireur a d'abord pris la fuite, celui-ci s'est mardi 14 juillet rendu à la police, admettant son implication dans ce meurtre.
Comme le rapporte l'Equipe, ce suspect présumé aurait avoué avoir commis un "homicide volontaire", car il n'avait pas supporté de voir sa petite amie discuter avec Christopher Aurier. Cette jeune femme aurait, un temps, eu une relation avec la victime, et ils auraient échangé quelques mots avant d'être interrompus par le nouveau petit ami de la jeune femme. Ce dernier serait sorti pour aller à sa voiture afin d'y récupérer une arme de poing, un mobile confirmé par une source policière. Les témoins présents ont quant à eux rapportés avoir entendu trois détonations, dont deux ont touché mortellement le frère de Serge Aurier.
Christopher Aurier "est mort pour rien"
Une terrible nouvelle pour l'entourage du joueur, qui estime notamment que Christopher Aurier "est mort pour rien". "C'était un super gamin, un joueur très technique. Il jouait dans un autre club le samedi, et avec nous le dimanche", explique ainsi à l'Equipe Jocelyn Momasso Momasso, le président du club "Le choc du dimanche". "Défavorablement connu de la justice", le footballeur avait été placé en garde à vue à Lille en 2017 pour avoir agressé une prostituée. Toutefois, ses proches ne veulent "surtout pas entendre que c'était un dealer, un voyou ou un mauvais garçon". "Il a fait quelques bêtises, comme beaucoup, mais franchement, c'était un mec bien, un type très respectueux des anciens. Je n'ai jamais vu un mec aussi respectueux, un père de famille qui travaillait et qui venait de passer la journée à Narbonne avec ses enfants", a ainsi poursuivi Jocelyn Momasso Momasso.
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