Cinq victoires en cinq matches pour la Juventus grâce notamment à un nouveau but de Cristiano Ronaldo dimanche et quatre victoires en cinq matches pour Naples: le duel est lancé en tête de la Serie A, alors que l'AS Rome a de son côté plongé dans la crise en s'inclinant 2-0 à Bologne.
Encore Ronaldo
Cristiano Ronaldo était très attendu après son expulsion mercredi en Ligue des champions à Valence et c'est lui qui a débloqué la situation alors que la Juventus butait ce dimanche sur la défense ultra-renforcée du promu Frosinone. A la 81e minute, le Portugais, qui avait ouvert son compteur la semaine dernière avec un doublé face à Sassuolo, a récupéré un ballon qui traînait dans la surface et a libéré la Juve.
Dans le temps additionnel, Bernardeschi a doublé la mise (90e+3, 2-0) pour confirmer le carton plein turinois: 15 points sur 15 possibles. Auparavant, le promu avait joué avec ses armes. Puisqu'il n'arrive pas à marquer (aucun but inscrit depuis le début de saison), Frosinone a défendu et l'a longtemps bien fait. Mais ça n'a pas suffi face au quintuple Ballon d'Or.
Naples vers le haut
Les seuls à rester à distance raisonnables des bianconeri sont Naples et Carlo Ancelotti, qui ont enregistré de vrais progrès lors du succès 3-1 ramené de la pelouse du Torino. Avec 12 points, Naples est à trois longueurs de la Juve, mais en compte trois d'avance sur la Lazio Rome (5e) ou cinq sur l'Inter Milan (9e), les mieux classés des autres supposés gros calibres.
Jusqu'ici, le Naples version Ancelotti brillait plus par ses résultats que par son jeu et avait dû batailler pour gagner ses matchs en Serie A. Mais dimanche, Naples a semblé plus en jambes, plus inspiré et mieux organisé que depuis le début de saison. Et en dehors de quelques minutes de baisse de régime qui ont permis au Torino de revenir à 2-1 grâce à un penalty de Belotti (50e), Hamsik et ses équipiers ont parfaitement contrôlé la partie, marquant par trois fois via Insigne, auteur d'un doublé (4e et 59e), et la recrue Verdi (20e).
La Roma n'y est pas
A une semaine du derby de la capitale, l'AS Rome a en revanche très mauvaise mine. Corrigés 3-0 mercredi par le Real Madrid, les Romains espéraient rebondir avec ce déplacement à Bologne, qui depuis le début de saison n'avait pris qu'un point et n'avait pas marqué le moindre but. Mais la crise de confiance est profonde à la Roma et c'est Bologne qui en a profité pour se relancer et décrocher sa première victoire de la saison (2-0), grâce à des buts de Mattiello (36e) et de l'ancien Toulousain Santander (59e).
Les giallorossi se retrouvent 14e avec seulement cinq points en cinq matchs, cinq de moins que la saison dernière à la même époque. Et leur inquiétante défense à déjà concédé neuf buts. Ils ont eu quelques occasions, pourtant, mais l'ensemble est encore très décevant, sans rythme ni grande cohérence. "Si j'avais l'explication... Je n'ai pas réussi à trouver les solutions et je sais que je fais partie des responsables", a déclaré après le match l'entraîneur Eusebio Di Francesco, qui est désormais soumis à une très forte pression.
La tension est d'autant plus forte que samedi prochain, arrive donc le grand rendez-vous de la saison avec le derby face à la Lazio. Et le club rival se porte lui beaucoup mieux et a nettement dominé dimanche le Genoa (4-1) pour se hisser à la 5e place. Autre club en difficulté, l'AC Milan (12e) n'a pas réussi à se débarrasser de l'Atalanta Bergame (15e). Les joueurs de Gennaro Gattuso ont mené deux fois au score mais ont été rejoints deux fois (2-2).
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