Le candidat, dans le cadre d’une tournée de séduction auprès des ligues locales qu’il conduit, a animé une conférence de presse, mercredi, à Odienné pour vendre son programme aux dirigeants de clubs et autres acteurs concernés par l’élection du président de la FIF, dans la région.
Après avoir présenté son parcours, il s’est assimilé à cet "apprenti" d’un véhicule à qui le volant, le patron s’en allant pour la retraite, devrait logiquement revenir pour la bonne tenue et la pérennisation de l’affaire.
« Quelqu’un qui est apprenti, il est là avec vous, le jour vous dites bon vous partez à la retraite, à qui allez-vous donnez votre voiture ? », a-t-il lancé. Et au public réuni de répondre « à l’apprenti ». « Vous avez compris le message », a achevé de dire celui qui, jusque-là, préside la ligue professionnelle au sein de l’équipe dirigeante sortante de la fédération.
Il a également présenté son programme porté par le slogan « pour la grandeur du football ivoirien… ». Un programme tenant en 11 points et, porté par un budget de 48 milliards F CFA sur quatre années, soit 12 milliards par an. Avec près de 40% qui seront distribués aux clubs (16 milliards sur quatre ans à raison de 4 milliards par année).
A Odienné, il a promis notamment la pose d’une pelouse synthétique au stade municipal de la ville en 2024, au compte de son programme. Aux clubs, il a vendu la revalorisation de la subvention qu’il fera passer à 30 millions/an, pour la division 3 spécifiquement. En plus de l’accompagnement bancaire de la FIF pour l’acquisition de cars.
Quatorze équipes composent la ligue régionale de football d’Odienné dont trois en troisième division.
Le processus pour l’élection du successeur de Sidy Diallo à la tête de la FIF se déroule dans un climat de tension sous fond de suspicion de parti pris au niveau de certains membres de la commission électorale et du comité exécutif en place.
Quatre candidats sont en lice pour la présidence à savoir Didier Drobga, Idriss Diallo et Koffi Kouadio Paul en plus du ci-dessus nommé. Lors d’une récente sortie, le second cité a dénoncé la régularité du processus, estimant que « Didier Drogba et moi, nous sommes en face d’une machine ».
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