L'ex-patron de l'athlétisme mondial est soupçonné d'avoir fait profiter son fils de fonds issus de droits de télévision et de sponsoring.
Lamine Diack, déjà mis en examen en France pour corruption liée à des cas de dopage en Russie, est poursuivi pour avoir fait profiter son fils de fonds issus de droits de télévision et de sponsoring.
Le Sénégalais Lamine Diack, âgé de 85 ans, a été de nouveau mis en examen le 26 juin à Paris, pour des soupçons d'"abus de confiance", affirme l'Agence France-Presse (AFP), citant deux sources proches du dossier.
Cette nouvelle mise en examen survient trois ans après les premières accusations de corruption qui ont valu une interdiction de sortie du territoire français à l'ancien président de l'Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF).
Contactés, ses avocats n'ont pas répondu à l'AFP.
La justice française lui reproche d'avoir permis à l'un de ses fils, Papa Massata Diack, de "s'approprier des recettes de l'IAAF provenant de sponsors".
Ces nouveaux soupçons portent sur des contrats de droits télévisés et de sponsoring passés de 2008 à 2015, entre l'IAAF et la société japonaise de publicité Dentsu.
Papa Massata Diack, puissant conseiller marketing de l'IAAF, y aurait figuré en première ligne.
Dans un autre volet, le père et le fils Diack sont aussi dans le viseur d'une enquête en France et au Brésil, concernant des achats de voix présumés en marge de l'attribution des Jeux olympiques de Rio de 2016.
Lamine Diack a dirigé l'IAAF de 1999 à 2015.
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