Un incendie intense a ravagé, ce mercredi 18 décembre 2024, le siège de l’Assemblée nationale alors que l’institution est déjà paralysée par une crise politique.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de ce drame. Le président libérien Joseph Boakai qui est allé sur le terrain pour constater les dégâts a déclaré que « cet acte ne sera pas toléré ».
S’adressant indirectement à ceux qui sont opposé à la destitution du président de l’Assemblée nationale, le chef de l’Etat a ajouté que « quelles que soient vos raisons de mécontentement, cela ne vous donne pas le droit d'incendier des lieux publics ».
Depuis quelques jours, l’Assemblée nationale libérienne est secouée par une crise. Des manifestants s’opposent à la destitution du président de l'Assemblée nationale, Jonathan Fonati Koffa.
« Nous disposons de tous les éléments indiquant un incendie criminel. Nous envisageons la possibilité qu'un produit inflammable ait été utilisé. », a déclaré l'inspecteur général de police, Gréogry Coleman qui s’exprimait dans un point-presse.
Cependant, a-t-il ajouté, « en raison de nos capacités limitées, nous sollicitons l'expertise technique et l'assistance de partenaires internationaux pour analyser la situation actuelle ».
Les autorités libériennes ont promis 5000 dollars (environ 3 millions FCFA) à tout sachant sur l’origine de ce drame.
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