Le Premier ministre Robert Beugré Mambé a salué l’adoption de l’« accord d’Abidjan », qui appelle les dirigeants du G20 et d’autres partenaires internationaux à soutenir le développement de l’Afrique en s’attaquant à neuf défis majeurs.
S’exprimant lors de la cérémonie de clôture de l’Assemblée du développement économique de l’Afrique, organisée dans le cadre de la 21e campagne de reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (IDA), d’un montant total de 120 milliards de dollars US, M. Mambé a énuméré les principaux défis.
Le premier concerne les conditions de financement, notamment l’adaptation de la notation des pays africains pour mieux refléter leur potentiel.
Le deuxième défi porte sur l’emploi des jeunes et l’adéquation entre formation et emploi, avec un accent sur la massification des programmes de qualité.
Le troisième défi se concentre sur l’enseignement technique et la formation professionnelle.
Le quatrième défi consiste à établir des guichets spécifiques, offrant une souplesse financière et prenant en compte les difficultés de la jeunesse. Le cinquième défi concerne la promotion de l’égalité des genres, tandis que le sixième porte sur les questions climatiques.
Le septième défi est lié aux contraintes sécuritaires et à leur impact budgétaire, suivi du huitième défi concernant l’accès à la santé pour tous et la pérennisation des couvertures sociales. Enfin, le neuvième défi est celui de l’amélioration des revenus agricoles et de la transformation effective des productions agricoles en Afrique.
Le Premier ministre a souligné que pour relever ces défis, les États africains doivent renforcer leurs mécanismes de financement à des taux concessionnels adaptés à leurs capacités budgétaires.
« C’est pourquoi la reconstitution des ressources de l’IDA, visant un montant minimum de 120 milliards de dollars US (environ 70 000 milliards de FCFA), pour améliorer les conditions de vie de près de deux milliards de personnes, doit être une priorité absolue pour les pays développés et les partenaires au développement », a-t-il déclaré.
Au nom du président de la République, Beugré Mambé, a lancé un appel aux pays donateurs, aux institutions financières et aux acteurs du secteur privé international à s’engager pleinement dans la dynamique de l’« Accord d’Abidjan ».
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