Les faits.
À la barre le 15 octobre 2024, Adeline P. a déclaré que son fils ne lui obéissait pas. Lorsqu’elle l’interpellait, il refusait de s’approcher d’elle. Elle mettait tout en œuvre, mais l’enfant était rétissant. Raison pour laquelle elle l’a frappé pour qu’il sache que c’est elle qui l’a mise au monde et non sa tante.
Se voulant plus explicite, elle a révélé que le père de l’enfant est allé en prison lorsqu’elle avait trois mois de grossesse. Ce qui a rendu les choses difficiles pour elle. Une fois que l’enfant est venu au monde, elle l’a confié à sa sœur aînée qui elle avait les moyens de s’en occuper. C’est seulement cette année qu’elle a récupéré son fils.
Après l'avoir entendue, le juge lui fait comprendre que la réaction de l’enfant est tout à fait normale et c’est à elle d’être patiente avec lui, de lui donner de l’amour, le temps qu’il s’accommode à elle.
A la question du juge de savoir où se trouvait le père de l’enfant, Adeline P. a déclaré que ce dernier était toujours en détention au Pôle pénitentiaire d’Abidjan (ex-Maca).
Après cette déclaration, le juge taquinant l’accusée, a indiqué qu'elle avait envie de voir son conjoint raison pour laquelle, elle a frappé l’enfant pour être incarcérée et passer quelques jours avec ce dernier. Mlle Adeline P. qui a souri, a promis de ne plus porter main à son fils.
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