
Son objectif : restaurer la confiance dans le processus électoral en Côte d’Ivoire.
Cet appel intervient alors que Gbagbo a également annoncé le retrait du représentant de son parti, le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), de la Commission électorale indépendante (CEI).
« La Côte d’Ivoire a besoin d’un dialogue politique sincère pour garantir des élections crédibles, inclusives et apaisées », a-t-il déclaré dans un communiqué.
L’ancien chef d’État dénonce un dysfonctionnement profond du système électoral et critique ouvertement la CEI, qu’il accuse d’être devenue un outil aux mains du pouvoir en place.
« Depuis plusieurs mois, j’observe le fonctionnement de la CEI. Aujourd’hui, je ne peux plus rester silencieux. Cette institution n’est plus indépendante. Elle sert un pouvoir qui refuse l’alternance, la transparence et l’inclusion », a-t-il affirmé, justifiant le retrait « jusqu’à nouvel ordre » du représentant de son parti.
En prenant cette décision, tout en se disant prêt au dialogue, Laurent Gbagbo cherche à créer les conditions d’une renégociation des règles du jeu électoral à l’approche de la présidentielle.
« Cette CEI ne rassure plus. Elle a perdu toute crédibilité. Le peuple ivoirien mérite de choisir librement ses dirigeants », a-t-il insisté.
Ce positionnement intervient alors que Gbagbo lui-même n’est pas inscrit sur la liste électorale, à cause d’une condamnation à 20 ans de prison dans l’affaire du braquage de la BCEAO.
Une situation qui, pour l’instant, l’écarte de la course à la prochaine élection présidentielle.
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