L'ivoirienne Zéinab Bancé tente depuis mardi de rentrer dans le livre des Records Guinness à travers un marathon culinaire de la cuisson la plus longue : 120 heures de préparation, avec 15 000 plats typiques des régions de la Côte d’Ivoire.
La cheffe cuisinière est sous le feu des projecteurs depuis le début de son défi, présente sur place. Ce challenge, qui met à l'épreuve sa résistance physique, mentale et financière, consiste à cuisiner 15 000 plats en cinq jours sans interruption. Ce défi soulève la question : que gagne réellement un détenteur de record ?
D’après les informations relatives aux records Guinness, ces derniers ne rémunèrent pas les candidats et ne financent pas les défis. De plus, la confection du diplôme et les frais d'huissier pour certifier le record sont à la charge du recordman.
Ainsi, battre un record Guinness reste avant tout une quête de gloire. Cependant, les candidats peuvent tirer profit d'une visibilité médiatique importante grâce à l’attention générée par l’événement.
Dans le cas de Zéinab Bancé, elle est accompagnée d’une équipe marketing dédiée à mobiliser des sponsors. Le hashtag #GoCheffeZeinab a d’ailleurs été lancé pour la soutenir. Si elle parvient à réaliser cet exploit, son succès pourrait lui offrir une reconnaissance internationale, avec un focus médiatique qui mettrait en lumière son talent ainsi que la richesse de la cuisine ivoirienne.
En outre, ce record pourrait ouvrir la voie à de nouvelles opportunités professionnelles, telles que des partenariats avec des marques, des collaborations dans l’industrie culinaire, ou encore des invitations à des événements gastronomiques de renommée internationale.
Outre la mobilisation populaire qui la soutient déjà, Zéinab Bancé bénéficie également du soutien de personnalités gouvernementales, d’acteurs culturels et d’opérateurs économiques. Un soutien précieux qu'elle pourrait capitaliser au-delà des cinq jours de compétition, propulsant ainsi sa carrière à l’échelle mondiale.
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