La Mutuelle du personnel du ministère de l’Education nationale et de l’enseignement technique de Côte d’Ivoire (Mupemenet-ci) est poursuivie par une ex-employée pour « licenciement abusif ».
Le Président du Conseil d’administration (PCA) de la Mupemenet-ci, Michaël Boko Brou et son directeur exécutif, M. Lynx Bourgelat Agré Goa, sont traduits devant des tribunaux pour répondre de deux actes d’accusation.
Dame Emma Bouazo, licenciée depuis le 22 mai 2024 pour motifs d’ « insuffisance professionnelle ; falsifications et manipulations de données comptables et intention délibérée de maintenir l’employeur dans l’incertitude », a traduit la Mupemenet-ci devant la justice.
Jugeant ce chef d’accusation « diffamatoire et injurieux, dame Bouazo Lago, l’employée licenciée, a alors traduit le directeur exécutif de la Mupemenet-ci, M. Lynx Agré, signataire du licenciement, ainsi que la mutuelle devant deux tribunaux.
Le premier procès étant le fait d’une citation directe devant le Tribunal de la première formation correctionnelle, est conduit par le juge Dezahi pour « dénonciation calomnieuse » se fondant sur l’article 446 du Code pénal ivoirien.
Le second procès, lui, se déroule devant le tribunal du travail au Plateau. La mutuelle est poursuivie par son ex-employée pour la contraindre à lui reverser des droits de licenciement après plus de huit ans de service. Le procès est prévu le jeudi 28 novembre 2024.
Ce sont des « accusations écrites et signées » du directeur exécutif de la Mupemenet-ci « que nous jugeons assez graves parce que non fondées », a déclaré Me Coulibaly N’Golo Daouda, avocat de dame Bouazo Lago.
« Il est donc normal que la partie accusant ma cliente vienne devant un juge du pénal pour apporter les preuves irrévocables de ces écrits. Au cas échéant, ils devront répondre de leur acte qui est punissable par la loi ivoirienne », a soutenu Me Coulibaly N’Golo Daouda.
Le procès prévu devant le juge Dezhi le mardi 19 novembre 2024, au tribunal d’Abidjan-Plateau, a été reporté au mardi 10 décembre 2024 par le juge en raison de l’absence du directeur exécutif et de son PCA qui se sont faits représenter par un avocat.
« Pourquoi le directeur exécutif qui a signé le document est absent à ce procès. Dites-lui d’être présent le mardi 10 décembre (2024). J’insiste sur sa présence physique à ce procès », s’est interrogé le juge Dezahi, cité par l’avocat de la défense
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article
Auteur
Commentaire :