
Le syndicat des enseignants du primaire de Vavoua, en Côte d'Ivoire, a annoncé que les cours ne reprendront à l'EPP Néonéfla que sous certaines conditions. Cette décision fait suite à l'assassinat de leur collègue, l'instituteur Kouassi Teya, le 19 août.
Les conditions des enseignants
Les représentants syndicaux, menés par le secrétaire général Tiacoh N'Cho Hervé, ont rencontré le sous-préfet de Vavoua, Doumbia Mamadou, le 20 août 2025. Ils ont formulé quatre exigences pour assurer la sécurité de leur profession et le bon fonctionnement de l'école :
Sécurité renforcée : Les enseignants demandent un poste de police mobile et une présence régulière des forces de l'ordre, ainsi que l'installation d'un gardien et d'un vigile à l'école.
Protection des logements : Ils exigent une clôture pour protéger les logements des instituteurs, une mesure jugée indispensable pour leur sécurité.
Aide à la famille : Une assistance psychologique et matérielle doit être apportée à la famille de la victime.
Soutien du ministère : Les enseignants réclament un engagement clair du ministère de l'Éducation nationale et de l'Alphabétisation pour garantir leur sécurité.
Réactions des autorités et des syndicats
Le sous-préfet Doumbia Mamadou a salué l'initiative des syndicats de dialoguer avec les autorités locales, plutôt que de se lancer dans une grève immédiate. Il s'est engagé à transmettre leurs préoccupations aux responsables de la sécurité. Les syndicats ont également rencontré le commissaire de police de Vavoua, Sylla Lacina, et l'ont félicité pour l'arrestation rapide du suspect de l'assassinat, qui tentait de quitter le pays.
Ils ont exprimé leur confiance dans la justice ivoirienne pour que le coupable soit sévèrement puni, rappelant que l'impunité ne ferait qu'encourager de tels actes.
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