Tshisekedi et Kamerhe s'étaient engagés à quitter la politique en cas de non respect de l'accord de Genève.
C'est ce que révèle La Fondation Kofi Annan, qui a piloté les pourparlers politiques qui ont débouché à la désignation dimanche de Martin Fayulu comme candidat commun de l'opposition congolaise à la présidentielle du 23 décembre.
Dans les lettres d'engagements rendues publiques par la Fondation Kofi Annan du nom du défunt secrétaire général des nations Unies, et que nous avons consultées sur son site, les 7 leaders de l'opposition congolaise affirmaient : ''Si je ne respecte pas mes engagements, je mettrais fin à ma carrière politique et je serais soumis à l'opprobre de la nation et à la sanction de mes pairs''
Félix Tshisekedi, président de l'UDPS, et Vital Kamerhe, chef de l'UNC ont signé le document, mais se sont ensuite retirés lundi de cet accord, qui désignait la veille Martin Fayulu comme candidat commun de l'opposition.
Les deux opposants ont expliqué le retrait de leur signature de l'accord de Genève par leur obligation de respect de la volonté des militants de leurs partis, qui ont rejeté cette décision, pour éviter une implosion de leur parti.
Vital Kamerhe a, toutefois, déclaré lors d'une interview sur Radio Okapi que ''l'UNC reste ouverte à d'autres discussions pour aller aux élections avec d'autres partis''
Il a affirmé sa détermination à voir la population congolaise sortir de la peur qu'elle vit au quotidien.
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