Le contentieux opposant la France à la Guinée Équatoriale dans l'affaire dite des "biens mal acquis" est revenu hier devant la Cour internationale de justice de la Haye aux Pays-Bas.
La Guinée Equatoriale demande depuis 2016 à cette Cour la suspension des poursuites judiciaires françaises contre Theodorin Obiang, dénonçant une violation de l'immunité de son vice-président condamné en octobre 2017 à trois ans de prison avec sursis et à payer 30 millions d'euros d'amende, également avec sursis.
Hier, les représentants de la France ont plaidé les premiers devant la Cour.
"La requête de la Guinée Equatoriale est abusive car elle ne repose sur aucune base juridique raisonnable", a déclaré François Alabrune, directeur des affaires juridiques du ministère français des Affaires étrangères.
Les relations entre la France et la Guinée Equatoriale sont tendues depuis que la justice française a ouvert en 2016 un procès contre Teodorin Obiang, fils du président Teodoro Obiang et lui-même vice-président équato-guinéen, accusé d'avoir pillé les caisses de l'Etat.
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