
La Libye était jeudi 2 mars au cœur des discussions d'Angela Merkel avec le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi. La chancelière est actuellement en déplacement. La Libye, qui est plongée dans le chaos depuis 2011, était aussi discutée en Russie : le chef du gouvernement d'union nationale libyen, Fayez al-Sarraj, était reçu jeudi à Moscou par le ministre russe des Affaires étrangères. Un signe de l'importante implication diplomatique du Kremlin dans le dossier libyen.
La Russie « est convaincue que la crise actuelle ne peut être surmontée que par le peuple libyen, par toutes les parties libyennes grâce un dialogue national et inclusif visant un cessez-le-feu ». C'est le message que Sergueï Lavrov a voulu faire passer jeudi.
Le ministre russe des Affaires étrangères recevait Fayez al-Sarraj, le chef du gouvernement d'union nationale libyen. Une rencontre qui intervient alors que Moscou s'est rapproché du général Khalifa Haftar, l'homme fort de l'est du pays. Le Kremlin a consolidé sa légitimité politique. Haftar s'est lui aussi récemment rendu dans la capitale russe.
Des initiatives diplomatiques sont initiées afin de rapprocher les deux rivaux. Mi-février, la Russie et l'Egypte ont tenté une médiation au Caire qui s'est soldée par un échec. « Nous défendrons ardemment la nécessité des conditions pour que les Libyens puissent eux-mêmes résoudre leurs problèmes », a insisté à Lavrov. Quant à Sarraj, il a estimé que « la Russie pouvait jouer un rôle positif » dans la mesure où elle entretient des contacts avec les différentes parties.
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