En Afrique du Sud, cinq mois après l'attaque d'une mosquée dans la banlieue nord de Durban, 19 personnes comparaissent devant la justice. En mai dernier, cette attaque avait suscité l’inquiétude de la communauté musulmane qui représente environ 2% de la population sud-africaine.
Début mai, trois hommes masqués, et armés de couteau, attaquent la mosquée de Verulam près de Durban. Ils égorgent un fidèle, blessent deux responsables du lieu de culte, dont l’imam puis ils s’enfuient après avoir mis le feu à la bibliothèque du bâtiment. Trois jours plus tard, un engin explosif artisanal retrouvé dans la salle de prière de cette même mosquée est désamorcé par la police.
Depuis ce lundi, 19 personnes comparaissent devant la justice pour leur implication présumée dans cette attaque, mais également pour d’autres incidents. Ils sont accusés d’avoir déposé des engins explosifs dans des lieux publics. Quasiment tous les suspects ont été interpellés vendredi dernier à Durban et ses alentours. Et doivent répondre d’accusation de meurtre, tentative de meurtre, extorsion, kidnapping et incendie.
Selon un responsable de la police, l’enquête est toujours en cours. Celui a refusé de confirmer si ces attaques étaient motivées par des convictions religieuses. Deux mois après l’incident de Verulam, une attaque similaire a eu lieu dans une mosquée de la région du Cap.
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