Busisiwe Mkhwebane est la nouvelle médiatrice sud-africaine. Elle détient entre ses mains une patate chaude, dont sa prédescetrice n'avait pu se débarasser jusqu'à son départ, qu'elle s'apprête à balancer.
Il s'agit d'un rapport explosif sur la corruption et potentiellement nocif pour le président Jacob Zuma. D'après les médias sud-africains, ce rapport peut en effet contenir des informations de nature à prouver que le chef de l'Etat aurait fait entrer deux ministres dans le gouvernement, à la demande des frères Gupta, une riche famille d'industriels d'origine indienne.
Maintenant plus rien ne s'oppose à la publication de ce rapport à la fois très attendu et craint, puisque la justice sud-africaine a finalement ordonné sa publication. Il sera mis en ligne sur le site des services de la médiatrice, ce mercredi à 15h GMT au plus tard.
Si la publication de ce texte a été retardée, c'est parce que Jacob Zuma, sentant le roussi, avait introduit un recours auprès des autorités judiciaires pour empêcher sa publication. La justice a finalement tranché en faveur de la médiatrice.
"J'ai reçu l'instruction de retirer le recours", a déclaré Anthea Platt, l'avocate de M. Zuma, à l'ouverture d'une audience judiciaire, mercredi, à Pretoria, rapporte notre confrère de la BBC.
Que risque Jacb Zuma?
Les informations que contiennent ce rapport pourraient entraîner une procédure de destitution du président sud-africain ou une ...Suite de l'article ici
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