Pour le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique, cette libération est illégale et injuste. La décision finale de libérer jacob Zuma a été prise par le Commissaire national des services pénitenciers, Arthur Frazer, et ce contre l’avis de la commission chargé d’examiner les libérations conditionnelles. L’opposition veut donc savoir ce qui a justifié cette décision.
Dans un communiqué, les autorités pénitentiaires expliquent que la décision a été prise sur la base d’un « rapport médical ». Sans plus d’explication. En effet, le mois dernier, Jacob Zuma a subi une intervention chirurgicale, dont la nature n'a pas été précisée.
Mais surtout le parti l’Alliance démocratique dénonce la relation entre les deux hommes : Jacob Zuma et Arthur Frazer. Ce dernier a été nommé directeur général des services de renseignements, par Jacob Zuma lui-même, il y a cinq ans.
Deux autres partis d’opposition se sont également déclarés contre la libération de l'ancien président, sans pour autant faire appel auprès de la justice. Et une importante organisation de la société civile, la Helen Suzman Foundation, a donné aux autorités pénitentiaires jusqu’à lundi pour expliquer leur décision ou risquer une nouvelle plainte en justice.
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