Ils sont quatre à ne pas avoir été retenus par le président algérien dans la composition du nouveau gouvernement annoncée ce jeudi. Ont-ils fait défaut dans la gestion de leurs dossiers ? Éléments d'explication.
Le nouveau gouvernement algérien, nommé ce jeudi 26 mai, a réservé son lot de surprises. Quatre poids lourds l’ont quitté avec, à leur tête, le chef de la diplomatie, Ramtane Lamamra, qui a cédé sa place à Abdelkader Messahel.
Fidèle parmi les fidèles du chef de l’État, ce dernier prend désormais le contrôle total de ce ministère qu’il codirigeait avec son prédécesseur. Diplomate chevronné, apprécié aussi bien en France qu’aux États-Unis, Lamamra aura donné un nouveau souffle à la diplomatie algérienne d’autant plus que le président Bouteflika, victime d’un AVC en avril 2013 qui lui a laissé de graves séquelles, ne se déplace plus à l’étranger sauf pour des soins ou des contrôles de santé ponctuels. Ramtane Lamamra est pressenti comme futur ambassadeur d’Algérie à Paris, poste resté vacant depuis le limogeage, en décembre 2016, de Amar Bendjama.
L’autre départ significatif est celui d’Abdesselam Bouchouareb, ministre de l’Industrie et des mines. Proche du cercle présidentiel, notamment de Saïd Bouteflika, frère et conseiller du président, Bouchaoureb était en charge de la nouvelle politique industrielle du pays. À ce titre, il passait pour être une sorte de numéro 2 du gouvernement, si bien que son nom revenait parfois comme un éventuel successeur d’Abdelmalek Sellal avec lequel il entretenait des rapports tendus. Bouchouareb paie-t-il pour le scandale des Panama Papers qui l’avait éclaboussé l’année dernière ? Possible. Lire la suite
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