Pour de nombreux observateurs, la crise pos-télectorale qui a lieu au Gabon est la copie conforme de ce qui a eu lieu en Côte d’Ivoire en 2010-2011. Ces derniers redoutent donc le même schéma qui a débouché sur de nombreux morts et conduit à la chute de Laurent Gbagbo qui tenait les rênes du pouvoir.
Dans une interview accordée à Politikafrique.com, Antoine Glaser pense que les deux situations ne sont pas comparables. « Non, chaque pays à sa propre histoire et celle du Gabon, au-delà de la revendication de deux candidats se prétendant tous deux élus, n’a rien à voir avec la crise postélectorale ivoirienne », a affirmé le journaliste français et spécialiste des questions africaines.
En clair, Antoine Glaser « n’imagine pas une intervention des soldats du 6ème BIMA (Bataillon d’infanterie de marine). Contrairement à l’Afrique de l’Ouest, et tout particulièrement à la Côte d’Ivoire, le Gabon n’est plus un pays stratégique pour la France ».
Le journaliste qui émarge à La Lettre du Continent en est convaincu parce « la moitié des 900 hommes du 6ème BIMA vont d’ailleurs renforcer la base militaire de Port-Bouët à Abidjan pour servir de base logistique à l’Opération Barkhane dans le Sahel contre les djihadistes. La priorité de l’armée française en Afrique se situe dans cette région ».
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