La coalition jihadiste GSIM explique que la double attaque de Ouagadougou a été menée en représailles à l'opération menée le 14 févrierpar les forces françaises dans le nord du Mali à la frontière algérienne. Selon l'état-major, une vingtaine d'hommes d'Iyad Ag Ghali, le leader du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, ont été tués ou capturés au cours de cette opération. « C'est l'une des marques de ces groupes liés à Al-Qaïda, qu'il s'agisse du GSIM ou d'une de ses composantes qui a été active le plus longtemps, c'est-à-dire Aqmi : très souvent, leurs actions, sont menées en représailles à des opérations où sont tombées certains de leurs hommes dans la sous-région », analyse Lemine ould Salem, journaliste mauritanien, spécialiste des questions jihadistes.
Cette revendication intervient alors que l'enquête sur les attaques contre l'ambassade de France et l'état-major général des arméescommence à peine. Les forces de sécurité ont réussi à capturer l'un des membres du commando qui a attaqué l'état-major. Il est désormais entre les mains de la justice. Un autre individu d'une autre nationalité a été interpellé. Il était en possession d'un gilet pare-balles.
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