C’est la deuxième attaque qui vise un quartier de la commune de Tin-Akoff en quelques semaines. Ce mercredi, alors que les habitants du hameau de culture Adjarara étaient réunis pour une cérémonie de baptême, des hommes armés à motos ont surgi et tiré sur les habitants.
Selon un bilan dressé par le gouverneur de la région du Sahel, quinze personnes ont été tuées. Toutes les victimes sont des hommes. « Nous pensons que ce sont des représailles, car c’est l’un des quartiers qui donne les alertes en cas de mouvements des hommes armés dans la zone », a indiqué à RFI une source proche du dossier.
Quelques heures après l’attaque, une patrouille du détachement militaire de Markoye est tombée sur un groupe d’hommes armés à quelques kilomètres de Tin Akoff. Après les échanges de tirs, quinze membres du groupe armé ont été neutralisés, selon des sources sécuritaires. Un soldat burkinabè blessé a été évacué être soigné. On ignore pour l'heure si ces hommes armés sont les mêmes que ceux ayant mené le raid contre les populations à Adjarara.
Tin-Akoff avait déjà été ciblée par une attaque dans la nuit du 8 au 9 mai derniers. Au moins trois hommes avaient été tués et des maisons incendiées. Depuis 2015, le bilan officiel des attaques jihadistes au Burkina Faso est d'environ 1 300 morts et plus d'un million de déplacés
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