L'armée burkinabè a annoncé avoir tué une dizaine de « terroristes » à Ariel, près de la frontière avec le Mali. C'est la première fois que l'armée burkinabè porte un revers aussi sérieux au groupe Ansarul du prédicateur radical Ibrahim Malam Dicko.
Un détachement du groupement des forces antiterroristes burkinabè, stationné à Nassoumbou, dans la province du Soum, a neutralisé jeudi « une dizaine de terroristes ». « Des accrochages ont eu lieu ce [jeudi 9 novembre] vers 13h30 entre une patrouille de reconnaissance du détachement de Nassoumbou et des groupes armés qui avaient pris position à Ariel », a affirmé à jeune Afrique une source sécuritaire burkinabè.
« Après de violents affrontements, le bilan fait état d’une dizaine d’assaillants abattus. Quatre corps ont pu être récupérés [par les forces antiterroristes] et un important stock d’armement a été emporté par le détachement », a détaillé cette source militaire, sous couvert de l’anonymat.
Quatre soldats blessés dans l’opération
D’après le bilan établi par l’armée, au moins quatre soldats, membres du détachement qui ont participé au combat ont été blessés, dont un grièvement.
Par ailleurs, un soldat a temporairement été porté disparu, avant d’être finalement retrouvé. « Un de nos hommes qui manquait à l’appel a pu regagner la base. Il présente quelques égratignures », a précisé notre source militaire.
Un responsable sécuritaire, contacté par Jeune Afrique, a pour sa part affirmé que le groupe de personnes armées – qu’il identifie comme « des éléments d’Ansarul », le groupe jihadiste créé par le prédicateur Ibrahim Malam Dicko – avait été repéré dans les collines entre Kereboulé et Ariel dans la nuit du 8 au 9 novembre. Leur mouvement a alors été ensuite suivi par l’armée, qui a décidé d’intervenir.
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