Quatre victimes sont des volontaires pour la défense de la patrie, les trois autres sont des civils dont une femme.
Cet incident intervient au lendemain d'une double attaque qui a fait 15 morts, lundi vers Dori, à une centaine de kilomètres à l'est d'Arbinda.
C'est au niveau d'un château d'eau, dans le Sud-Ouest de la périphérie d'Arbinda que des hommes armés ont attaqué lundi 15 mars dans la matinée.
Selon Ouarem Boureima, l'ancien maire de la ville, leur mode opératoire reste toujours le même : une dizaine d'hommes arrivent à moto, saccagent les puits, pompes ou châteaux d'eau, agressent les populations et repartent.
« C'est un véritable harcèlement, déplore l'élu. Depuis trois semaines, ils détruisent nos sources d'eau potable et essaient de nous suffoquer ». Aujourd'hui, près de la moitié des points d'eau de la ville ont été saccagés.
Les voies de communication sont également visées. Lundi, un bus en direction de Dori a sauté sur une mine, tuant deux personnes. Les gendarmes déployés sur le lieu ont à leur tour été attaqués et 13 d'entre eux ont trouvé la mort.
Les terroristes veulent occuper la zone
Depuis plusieurs semaines, les terroristes mettent en place une stratégie de sanctuarisation de cette zone, explique une source sécuritaire française. « Ils veulent en chasser les populations locales pour s'y installer et organisent pour cela, une sorte de blocus. »
Au début de l'année, l'opération Barkhane et les forces armées burkinabè ont collaboré lors de plusieurs actions contre le groupe Ansarul Islam, dans la région.
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