Dix-sept personnes ont été tuées dimanche dans une attaque terroriste contre un café-restaurant à Ouagadougou, et huit autres ont été blessées, selon un bilan provisoire fourni par le gouvernement burkinabè. Les nationalités des victimes « restent à préciser », selon un communiqué des autorités. L’armée a lancé l’assaut contre les agresseurs.
« Ce dimanche 13 août 2017 aux environs de 21h, une attaque terroriste a touché le restaurant Istanbul sur l’avenue Kwame Nkrumah à Ouagadougou », a déclaré le gouvernement. Les assaillants, dont le nombre n’est pas connu, « sont confinés dans un étage de l’immeuble qu’ils ont attaqué », a annoncé le ministre burkinabè de la communication Remis Dandjinou à la télévision nationale, lors d’un flash d’information.
« Les forces de défense et de sécurité et l’unité d’élite de la gendarmerie sont en opération », a-t-il dit. Vers 3h du matin, les tirs ont cessé, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le restaurant Istanbul, situé à environ 200 mètres du café Cappuccino qui avait été en janvier 2016 la cible d’un attentat djihadiste, « a été attaqué par de présumés djihadistes », a déclaré un serveur du restaurant. « Trois hommes sont arrivés à bord d’un véhicule 4x4 vers 21h30, sont descendus du véhicule et ont ouvert le feu sur les clients assis sur la terrasse » de ce café fréquenté par une clientèle expatriée, a indiqué le serveur.
Des otages seraient retenus à l’intérieur du bâtiment
Dans la zone de l’attaque, la police a évacué les civils avant l’arrivée de l’armée et de la gendarmerie qui ont tout de suite lancé l’assaut, et les tirs, nourris au départ, sont ensuite devenus sporadiques, a rapporté un journaliste de l’AFP présent sur place.
Selon un officier de l’armée s’exprimant sous couvert d’anonymat, « il y a des otages retenus aux premier et au deuxième étages du bâtiment de deux étages » qui abrite le café-restaurant se trouvant au rez-de-chaussée. Le maire de Ouagadougou, Armand Béouindé, le ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, et le ministre de l’Energie, Alpha Omar Dissa, sont arrivés sur les lieux, a-t-il indiqué.
Le 15 janvier 2016, l’attaque du café Cappuccino, un établissement prisé de la communauté expatriée à Ouagadougou, revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), avait fait 30 morts et 71 blessés, en majorité des étrangers. L’attaque avait aussi visé d’autres établissements, l’hôtel Splendid, l’hôtel Yibi et le Taxi-Brousse, située sur l’avenue Kwame N’Krumah, comme le restaurant Istanbul.
avec 20minutes.fr
« Ce dimanche 13 août 2017 aux environs de 21h, une attaque terroriste a touché le restaurant Istanbul sur l’avenue Kwame Nkrumah à Ouagadougou », a déclaré le gouvernement. Les assaillants, dont le nombre n’est pas connu, « sont confinés dans un étage de l’immeuble qu’ils ont attaqué », a annoncé le ministre burkinabè de la communication Remis Dandjinou à la télévision nationale, lors d’un flash d’information.
« Les forces de défense et de sécurité et l’unité d’élite de la gendarmerie sont en opération », a-t-il dit. Vers 3h du matin, les tirs ont cessé, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le restaurant Istanbul, situé à environ 200 mètres du café Cappuccino qui avait été en janvier 2016 la cible d’un attentat djihadiste, « a été attaqué par de présumés djihadistes », a déclaré un serveur du restaurant. « Trois hommes sont arrivés à bord d’un véhicule 4x4 vers 21h30, sont descendus du véhicule et ont ouvert le feu sur les clients assis sur la terrasse » de ce café fréquenté par une clientèle expatriée, a indiqué le serveur.
Des otages seraient retenus à l’intérieur du bâtiment
Dans la zone de l’attaque, la police a évacué les civils avant l’arrivée de l’armée et de la gendarmerie qui ont tout de suite lancé l’assaut, et les tirs, nourris au départ, sont ensuite devenus sporadiques, a rapporté un journaliste de l’AFP présent sur place.
Selon un officier de l’armée s’exprimant sous couvert d’anonymat, « il y a des otages retenus aux premier et au deuxième étages du bâtiment de deux étages » qui abrite le café-restaurant se trouvant au rez-de-chaussée. Le maire de Ouagadougou, Armand Béouindé, le ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, et le ministre de l’Energie, Alpha Omar Dissa, sont arrivés sur les lieux, a-t-il indiqué.
Le 15 janvier 2016, l’attaque du café Cappuccino, un établissement prisé de la communauté expatriée à Ouagadougou, revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), avait fait 30 morts et 71 blessés, en majorité des étrangers. L’attaque avait aussi visé d’autres établissements, l’hôtel Splendid, l’hôtel Yibi et le Taxi-Brousse, située sur l’avenue Kwame N’Krumah, comme le restaurant Istanbul.
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