Plusieurs centaines de réfugiés sont massés dans un bâtiment poussiéreux. Allongées sur des matelas en mousse très fins, des femmes enceintes font la sieste à l’ombre, pour fuir la canicule, mais il n’y a pas assez de place. La nuit, une quinzaine de personnes s’entassent dans chaque salle.
« Les gens dorment par terre. Il n’y a pas assez de matelas. Il y a trop de monde dans ce bâtiment. Ce local est trop petit pour accueillir tout le monde. Certains réfugiés dorment dehors », témoigne une vieille dame, réfugiée au Nigeria, depuis fin octobre 2017.
Dans la cour, des enfants lavent leurs vêtements et les font sécher, à même le sol. Ces jeunes ont fui les mains vides, sans habits de rechange, il y a deux mois.
Les réfugiés camerounais survivent grâce aux dons des populations locales mais la nourriture ne suffit pas à couvrir les besoins de tous.
« C’est très difficile. Il n’y a pas de nourriture. Mes enfants souffrent de malnutrition et ils ont régulièrement des crises de paludisme », soupire une autre réfugiée.
Il y a urgence, alerte l’ONG Rhema Care, une des rares organisations présente sur le terrain.
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