Selon la mission de l’ONU dans le pays, le bilan s’élève à une quinzaine de civils tués.
La mission onusienne enregistré aussi des cas d’amputations, d’extorsion destruction d’habitations ainsi que le déplacement de près de 1 500 personnes.
En fin d’après-midi, le lundi 6 décembre 2021, des dizaines d’éléments armés, assimilés, selon la Minusca, aux anti-balaka, déferlent sur la petite ville de Boyo. Le Bilan fait état d’au moins 15 morts parmi les civils, ainsi que de nombreux blessés, notamment par amputation.
Fosses communes
Une source sécuritaire évoque également des cas de décapitations, de personnes enterrées vivantes et la présence possible de fosses communes. Ainsi que des pillages et la destruction de maisons. Les musulmans ont quitté la ville ajoute-t-elle.
L’ONU recense près de 1 500 déplacés. La Minsuca alerte sur les « risques de ciblage et d’exactions exclusivement dirigés contre les communautés peuls ». Le même jour deux autres personnes auraient trouvé la mort dans l’attaque d’un campement Peul, 16 kilomètres plus à l’Est.
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