Depuis l'annonce de l'arrivée à Bangui des armes russes destinées à équiper les forces armées centrafricaines, Faca, pour leur déploiement dans le pays, la violence semble doubler d'intensité dans les régions sous contrôle des groupes armés.
D'abord, la ville de Mboki au sud-est a été investie depuis une semaine par des ex-Seleka de l'Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC), dirigé par le chef de guerre Ali Darassa.
A Béloko à l'ouest, les forces de sécurité intérieure ont réussi, le jour de Noël, à neutraliser un chef milicien Antibalaka et 4 de ses éléments qui perturbaient la quiétude de la population.
Kabo, une ville du nord, a été l'objet d'une invasion par des hommes armés, présentés par les députés de la région comme des mercenaires venus du Soudan et du Tchad voisins.
La menace la plus récente, est celle du chef de guerre Noureddine Adam du Front populaire pour la Renaissance de Centrafrique.
Chef d'une large coalition rebelle, il menace de marcher de nouveau sur Bangui comme en 2013 au cas où le gouvernement franchit la ligne rouge, en déployant les Faca dans les zones sous leur contrôle.
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