
« Notre souhait aujourd’hui est qu’on enlève, si possible, le pont du carrefour Akwaba pour revenir à la situation d’avant. Au moins, on avait moins d’embouteillages. »
Cette boutade provient d’Odilon D., un chauffeur de VTC, qui, le samedi 5 avril 2025, sortait d’un gigantesque embouteillage après avoir passé près de 4 h 30 minutes entre le grand carrefour de Koumassi et le camp Général Ouattara Thomas D’Aquin (ex-43e BIMA). Pour une course qui aurait dû lui prendre à peine une heure, il y a passé plus de quatre fois ce temps.
C’est le jeudi 19 mars 2025 que le vice-président de la République de Côte d'Ivoire, Tiémoko Meyliet Koné, a inauguré l’échangeur d’Akwaba.
L’ouverture de cette infrastructure, comprenant un pont de 395,4 m sur 2×3 voies, a été saluée par tous. L’espoir renaissait ainsi chez les usagers qui avaient enduré les affres des embouteillages pendant les 38 mois qu’on duré les travaux. Mais dès le lendemain de la cérémonie officielle, c’était la désillusion.
Un énorme bouchon a accueilli les automobilistes et autres usagers sur le pont. Les voies secondaires, telles que celles menant à l’aéroport et à l’abattoir, n’étaient pas épargnées. Les usagers se sont alors demandés quel était la véritable utilité de ce nouvel ouvrage.
Le samedi 5 avril 2025, cette situation a atteint son paroxysme. Trois, quatre, voire cinq heures : c’est le temps que certains usagers ont passé dans les bouchons, du grand carrefour jusqu’après le pont de l’échangeur d’Akwaba. Cela a ravivé la même question : quel rôle joue réellement cette infrastructure dans la fluidité routière ? Y a-t-il un problème dans la conception de l’échangeur ? Est-il incomplet ?
Pour les plus optimistes, lorsque les travaux du grand carrefour de Koumassi et ceux de la zone portuaire, qui ont entraîné la fermeture de plusieurs voies, seront achevés, les choses s’amélioreront. Espérons que ces derniers aient raison.
En attendant, emprunter le tronçon du grand carrefour de Koumassi au camp Général Ouattara Thomas D’Aquin via le pont d’Akwaba reste une véritable galère.
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