Le jeudi 3 avril 2025, à la grande salle d'audience de la Cour d'appel d'Abidjan, 54 auditeurs de justice, dont deux citoyens de la République Centrafricaine, ont prêté serment. Cette promotion de 2024, diplômée de l'Institut National de Formation Judiciaire (Infj), a juré devant ses proches, amis, connaissances et figures judiciaires. Elle est constituée de 28 hommes et 22 femmes. 50 auditeurs proviennent du concours direct, deux (2) viennent du tribunal militaire (un militaire et un commissaire de police), et deux (2) sont des ressortissants étrangers. Joseph Arsène Gnamien, président de la Chambre à la Cour d'appel, qui a présidé l'audience solennelle de prestation de serment, a exhorté les auditeurs à faire preuve d'intégrité.Le magistrat supérieur a exhorté ces auditeurs à manifester professionnalisme et intégrité dans les juridictions qui les recevront pour leur stage pratique d'une durée de 12 mois. « La Cour vous accueille chaleureusement dans la vaste famille du système judiciaire. » « Le vœu que vous venez d'effectuer marque la conclusion de votre formation théorique et vous propulse maintenant dans le monde des juridictions pour votre formation pratique en tant que magistrat accompli », a déclaré Joseph Arsène Gnamien. Le chef de la Chambre à la Cour d'appel a aussi affirmé aux candidats qu'ils adopteront pleinement le métier de magistrat à l'issue de leur formation pratique. Et il leur sera nécessaire d'être des juges dignes et intègres, capables de représenter l'autorité judiciaire.
Il a déclaré que l'incompétence d'un juge représente un danger pour lui-même, pour ses compatriotes, pour la justice et pour les libertés. Marie-Léonard Lebry, le directeur général de l'Infj, a indiqué que cette cérémonie de prestation de serment marque le lancement de la seconde étape du cursus des auditeurs de justice, qui s'apprêtent à entrer en scène dans les instances judiciaires. Il conseille aux auditeurs de se comporter en accord avec leur serment. En d'autres termes, être des juges dignes et intègres. Ils doivent abandonner les pratiques néfastes sur le terrain.
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