En Centrafrique, une nouvelle attaque endeuille le milieu humanitaire. Six travailleurs centrafricains dans le domaine de l'éducation, deux femmes et quatre hommes, dont un employé de l'Unicef, ont été tués le 25 février par balles par des assaillants non-identifiés dans le nord-ouest du pays, non loin de la frontière avec le Tchad. Pour la première fois, l'organisme onusien est victime d'une attaque en Centrafrique.
L'attaque a eu lieu en plein jour le 25 février dernier. Un responsable éducation de l'Unicef, deux fonctionnaires du ministère de l'Education et trois membres de Bangui sans frontières, une ONG partenaire de l'Unicef, étaient en route vers Markounda dans le nord-ouest du pays pour assurer une formation de maîtres parents lorsqu'ils ont été assassinés.
Ils ont été tués d'une balle dans la tête et le véhicule de l'Unicef a été brûlé. L'attaque n'a pas été revendiquée. Dans un communiqué, l'organisme onusien s'est dit particulièrement choqué par « cet acte brutal et insensé ».
Le porte-parole du gouvernement centrafricain a lui aussi condamné ces assassinats. Dans cette zone, deux groupes armés rivaux s'opposent : le Mouvement national pour la libération de la Centrafrique (MNLC) d'Ahamat Bahar et le groupe Révolution et justice d'Armel Sayo.
Depuis quelques mois, Markounda accueille plus de 7 000 déplacés qui ont fuit ces violences. Des écoles temporaires ont été créées pour y accueillir 2000 enfants. Cette équipe de l'Unicef venait former des parents chargés d'enseigner ensuite dans ces écoles temporaires
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